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Amérique du Sud 2025 2ème partie

Amérique du Sud 2025 2ème partie

Ceci constitue la 2 ème partie de notre raid en Amérique du Sud commencé le 10 Décembre à Montévidéo et totalisant 25 000 km en près de 4 mois

Au programme :  Les chutes d’Iguaçu, Ushuaïa, les lignes de Nazca, Valparaiso, le désert d’Atacama, le salar d’Uyuni, Machu Picchu, le lac Titicaca, Cuzco… avec, au passage, 2 détours en avion pour l’Ile de Pâques et les Galápagos.

-Début du raid à Montévidéo en Uruguay : 10 Décembre 2024.

-Fin du raid le 1er Avril 2025  à Cartagena en Colombie.

-Première partie : Montévidéo – Santiago du Chili.

-Deuxième partie : Santiago – Cartagéna en Colombie via Lima et Quito

– Les visites à l’Ile de Pâques et aux Galápagos font l’objet d’articles séparés

 

-Mon 4×4 est un Toyota Land Cruiser GRJ79 à moteur V6 4l essence avec une cellule Azalaï.


Ce raid est organisé par Bruno et Maryline de Dream Team Aventures, et nous sommes donc 5 voitures au total :

 

CHILI

 

La 1ère partie du raid « Amérique du sud 2025 » nous a amené à Santiago du Chili le 02 Février au soir.

 

Le 03 /02

La Journée « libre » à Santiago :

-Matinée pour faire la vidange de la voiture

-Après-midi pour aller en taxi voir le centre-ville.

La ville est grande, sillonnée d’autoroutes qui arrivent jusqu’au cœur de la cité d’où une circulation relativement fluide.

On commence par la place d’armes, épicentre de la ville : belle place ceinte d’imposants immeubles.

Mais tout le reste du centre est un immense marché d’échoppes en pleines rues qui vendent chaussures, vêtements, jouets divers etc. importés pour la plupart, bordées de boutiques et galeries marchandes qui proposent…la même chose !

Heureusement, ça et là, on trouve des étals de fruits et légumes qui égaient l’ensemble.

Bref, peu d’intérêt à part l’animation et les couleurs.

 

Le 04/02

Départ très tôt pour prendre un avion à destination de Râpa Nui, principale ville de l’ile de Pâques.

 

Pour accéder directement au récit de notre visite de l’Ile de Pâques, cliquez   ICI

 

Le 07/02

Retour par avion d à Santiago du Chili et arrivée à l’hôtel où nous attendent nos 4×4.

 

Le 08/02

Route facile pour Valparaiso, distante de seulement 110 km.

Parti tôt, je peux m’atteler en cours de route et avec l’aide indispensable de Daniel, au remplacement des silent blocs des lames arrière du Toy qui sont totalement HS après les 12 000 km de ce début de voyage.

Pourtant je les avais fait changer à neuf avant de partir !

Heureusement Paul, qui nous a rejoint à Santiago, a pu m’en amener des neufs grâce à l’action de mon ami Dom de Metz qui s’est occupé de les trouver et de les lui faire livrer à la maison avant son départ.

On fait la réparation sur une aire d’autoroute déserte : 3h de travail. Il était temps car les nciens silentblocs étaient complètement ruinés.

Puis c’est l’arrivée en ville. L’hôtel est situé en hauteur, à flanc de colline et uniquement accessible par un réseau de rues en pente où il est quasi impossible de se croiser et encore moins de se garer. Après quelques péripéties et de palabres, nous sommes installés.

Sitôt arrivés on descend au port pour déjeuner en empruntant l’un des ascenseurs de rue typiques de Valparaiso et classés au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le port est totalement imbriqué dans le centre de la ville, fermant un côté de la place centrale qui abrite les ministères et des bâtiments gouvernementaux.

 

 

Autour de cet ensemble, les rues et ruelles sont décrépies, bordées de bâtiments en ruines couverts de tag et de fresques Streets Art donnant un peu de gaieté à ce triste décor.

 

Contraste saisissant mais qui témoigne de la pauvreté d’une grande partie de la population.

 

Le 09/02

Journée de visite de la ville haute.

Malheureusement, au réveil, la pluie a chassé la brume de mer qui, hier, avait envahi la ville.

A midi le ciel s’éclaircit et nous partons à pied visiter quelques-unes des collines qui composent la ville.

Escaliers, ruelles étroites et pentues, vieux pavés, fils électriques emmêlés, fresques murales omniprésentes, colorées et de belle facture : spectacle très particulier et attachant malgré la pauvreté sous-jacente.

 

 

Le 10/02

Nous quittons Valparaiso par un beau soleil pour rejoindre la route transaméricaine et remonter vers le Nord sur plus de 500 km.

Cette route mythique passe entre côte pacifique et montagnes dans un décor magnifique.

En milieu de journée la voiture de Daniel tombe en panne d’alternateur, heureusement dans une grande ville, La Serena.

Didier, Martine et Mr Google leur ont trouvés un docteur es alternateur et un hôtel pour qu’ils puissent réparer et nous retrouver, si possible, demain.

C’est assez tard que nous rejoignons les autres au camping prévu en bord de mer, à Punta de Choros que nous atteignons par une soixantaine de km de petite route.

Belle soirée mais fraîche, l’occasion pour Paul et Violette de s’adapter à leur véhicule, laissé par Gérard dans un état irréprochable.

C’est, en effet, leur première nuit en bivouac avec le groupe.

 

Le 11/02

Au matin on découvre le très beau site où nous sommes : mer d’huile semée de barques de pêche au sein d’une anse aux côtes rocheuses éclairées par le soleil rasant du matin.

Autour du petit port de nombreuses baraques colorées attendent les touristes pour leur servir du poisson et des plats locaux  pendant que des pêcheurs réparent leurs filets.

 

Puis on prend directement une très jolie piste qui suit la côte en sinuant tantôt dans le sable, tantôt dans les rochers au milieu des cactus et des plantes grasses.

 

L’occasion de beaux points de vue sur la côte, ponctuée de petites criques avec des rochers blanchis par le Guano.

Ce qu’on appelle le guano est en fait l’accumulation des déjections des oiseaux de mer, une des richesses passées du Chili car abondamment récolté au début du siècle et exporté dans le monde entier comme principal engrais azoté pour les cultures. On le récolte sur des rochers ou ilots intensivement fréquentés par les colonies d’oiseaux de mer.

On mettra 4h pour faire les 75 km d’une piste entre mer et cactus  absolument magnifique  et, parfois, très technique.

 

Malheureusement, Bruno, à 9km de la fin de la piste, arrache une durite de freins sur son fourgon dans un passage difficile.

Il finira la journée remorqué, non sans mal, par Didier et ils arriveront au camp tard le soir.

Par contre, leur alternateur réparé, Daniel et Gislaine ont pu nous rejoindre en fin d’après-midi.

Mauvaise nuit au camping du coin car dévoré par les moustiques, le camping jouxtant un immense marécage !

 

Le 12/02

Bruno pris en charge par un garagiste et assuré d’être réparé, nous prenons une belle route qui traverse le désert d’Atacama en longeant la côte.

Au passage petit détour par un village de pêcheurs, un peu baroque mais coloré.

Puis nous quittons le goudron pour une petite piste de sable qui dessert tous les villages de pêcheurs et les cabanes du long de la côte : cactus de toutes sortes, sable blanc, eaux turquoise, roches noires et grises : superbe !

 

Retour sur le goudron pour arriver à notre camping du jour, perdu au bord de l’océan, comme il se doit.

Bruno nous y rejoint, réparé comme prévu.

Entretien du 4×4, apéro, dîner au coucher du soleil et au lit !

 

Le 13/02

Nous reprenons une alternance de pistes et de routes goudronnées pour continuer notre remontée vers le Nord, toujours en suivant la côte, tantôt entre mer et montagne, tantôt en pleine montagne.

Nous passons dans des paysages aux multiples couleurs entre brun foncé et ocre clair avec des touches de vert.

Au détour de la piste, nous tombons sur une zone d’extraction de briques naturelles, obtenues en découpant la boue séchée et craquelée qui couvre le sol. Un peu comme pour les plaques de sel à Bilma dans le Ténéré.

De retour sur la côte, la route est magnifique, passant au pied de montagnes mangées par des dunes de sable qui descendent jusqu’à la mer.

La côte elle-même est rocheuse et très découpée, parsemée de cactus….

…. et ponctuée de récifs blancs de Guano.

Bivouac enchanteur, mais un peu frais, en bord de mer.

 

 

Le 14/02

Aujourd’hui, on quitte la côte, pour monter dans les Andes à plus de 3000m sur le fameux Salar d’Atacama.

Le long de la piste, ancien cimetière au milieu de rien et dont certaines tombes datent de 1940 !

Au passage, à 3700m, on passe près d’une des plus grandes mines de cuivre du monde, Escondida: Installations gigantesques, terrils énormes dans un paysage bouleversé.

On croise la piste d’énormes camions pouvant transporter plus de 200 t de minerai.

Puis nous arrivons au Salar, plat et désolé, avec sa saline et ses montagnes de sel et sous un ciel lourd de menaces !

On y exploite aussi du lithium au prix d’une très grande consommation d’eau et de sel pour faire la saumur d’où est extrait le précieux minéral.

Sous un ciel devenu plus clément, bivouac dans un repli de terrain en bordure du Salar pour être à l’abri du vent.

On est à 2300m d’altitude et il fait 27 degrés à 19h !

 

Le 15/02

Départ de bon matin pour rejoindre la ville de San Pedro.

Pistes et routes pour traverser le Salar.

Petit détour en passant pour aller voir des flamants roses au milieu de cette étendue désolée et craquelée.

 

Juste avant la ville, on va visiter la Vallée de La Lune ainsi nommée pour ses splendeurs  géologiques inhabituelles.

 

Puis ce sont les vestiges d’une mine de sel artisanale des années 60.

Malheureusement, le temps reste couvert et les fortes pluies de ces derniers jours limitent notre progression, plusieurs pistes et accès du site étant impraticables.

Sitôt arrivés en ville, on va faire laver les voitures pour en enlever le sel accumulé sur le Salar.

L’opérateur ne ménage pas la mousse pour y parvenir !

Puis bureau de change et enfin l’hôtel !

 

Le 16/02

Nous partons pour la frontière bolivienne.

De l’altitude de San Pedro, soit 2300m, nous allons monter en 50 km à 4700m, altitude du poste frontière !

Les voitures peinent et fument et nous prenons soin de nous mouvoir lentement et d’éviter les efforts tout en buvant beaucoup d’eau.

Nous faisons aussi plusieurs arrêts pour nous accoutumer à l’altitude, l’occasion de faire de belles photos dans cette atmosphère limpide.

Poste de douane du Chili, perché à 4650m au pied de 2 énormes volcans mouchetés de neige. Formalités vite expédiées et avec le sourire.

Plus loin idem mais un peu plus long pour l’entrée en Bolivie.

Il fait 4 degrés et grand beau car nous sommes au-dessus des nuages

 

BOLIVIE

.

Sitôt passé la frontière nous rentrons dans la réserve naturelle des Andes.

La piste longe d’abord des lagunes de haute altitude avec quelques rares flamants et de beaux reflets colorés où se mirent le ciel et les montagnes.

 

Malheureusement le temps se couvre avec quelques averses : dommage pour les photos.

Puis la piste passe par une zone géothermique avec des fumeroles et de petits geysers quand il commence à pleuvoir sérieusement puis, plus loin à neiger ! Ambiance surréaliste.

 

Nous passons un petit col à 4936m, plus haute altitude atteinte ce jour : on est donc monté avec nos 4×4, plus haut que le Mont Blanc !

Arrêt photo au bord de la piste pour une curiosité locale, l’Arbre de Pierre, dans une zone de roches aux formes tourmentées.

Puis c’est l’arrivée à notre hôtel, ensemble de cabanes au milieu de rien, mais avec tout le confort et très joliment réalisé avec les moyens du bord.

 

Pour moi, c’est la première fois que je vais dormir à plus de 4300m d’altitude et après y avoir passé une journée entière !

 

Le 17/02

Ce matin alternance de pluie et soleil, ce qui est nettement mieux qu’hier et laisse présager enfin, de belles photos.

Après quelques soucis de démarrage pour Bruno, dont la boîte auto ne semble pas apprécier la haute altitude, nous reprenons la piste, toujours aux environs de 4500 m.

Plusieurs lagunes se succèdent, avec des couleurs et des reflets changeants de toute beauté, et parfois des nuées de flamants.

 

 

En début d’après-midi on entame notre descente vers 3700m, altitude du Salar d’Uyuni.

Mais, en cours de route la piste devient de plus en plus difficile car creusée de ravines et d’ornières très profondes, à tel point qu’il nous faut faire du hors-piste avec reconnaissance à pied pour les éviter.

Quelques petits monuments le long de la piste, nous incitent à la prudence !

Puis il nous faut traverser un grande dépression en partie noyée par les pluies et, évidemment, en plein milieu on s’y embourbe !

Dégonflage à 1kg, recul dans les traces, demi-tour là où on peut, etc. et après 2h d’efforts, nous voilà sur la Terre ferme.

Mais un peu plus loin, rebelote et là, 4 véhicules sur 5 sont plantés dans la boue. Malgré nos efforts, rien n’y fait et nous passerons la nuit-là !

 

Le 18/02

De bon matin, car on a très peu dormi, on reprend le collier et, au bout de 3h, on parvient à se sortir mutuellement de là.

On continue de longer ce lac car il n’y a pas d’autre piste. Lors d’une traversée très difficile avec 40 cm d’eau sur 1km, le premier, Paul, passe tout juste. Mais moi je reste tanké au milieu de l’eau; prisonnier d’énormes ornières faites par des camions et invisibles sous la surface.

Les autres parviennent à faire demi-tour et à repartir pour trouver un autre chemin (140 km de détour !)

De toute façon, vu ma position et la leur, ils ne peuvent rien faire pour m’aider, si ce n’est m’encourager à la radio.

Paul qui est sur le terre ferme non loin de moi (1 km) parvient, difficilement, à trouver de l’aide. Finalement un tracteur viendra me tirer de là après 4h30 d’attente dans mon Toy au milieu du lac !

 

Grand moment de solitude que je ne suis pas près d’oublier.

Nous gagnons la ville d’Uyuni en fin d’après-midi, sous un ciel nuageux avec des pluies intermittentes et nous y retrouvons les autres : Ouf et grand merci à Paul !

La ville est triste et délabrée, avec d’énormes mares de boue que les voitures contournent tant bien que mal.

Bonne nuit réparatrice à l’hôtel, en centre-ville, trouvé in extremis par Marilyne.

 

Le 19/02

Le Salar d’Uyuni est inaccessible à cause de l’eau.

Donc on va faire la queue à l’essence, puis on fait laver les voitures pour enlever le sel accumulé hier, et on va visiter le cimetière du train.

C’est un lieu où a été laissé à l’abandon tout le matériel ferroviaire de la société de chemin de fer locale qui a fait faillite en 1959.

C’est devenu un haut lieu de visite touristique d’Uyuni. En effet le musée du chemin de fer, beaucoup plus intéressant, est malheureusement fermé; semble-t-il depuis le Covid.

Puis on prend la route direction La Paz.

En cours de route, la boîte auto de Bruno se remet à mal fonctionner et il doit retourner à Uyuni. Il nous rejoindra demain à La Paz, réparé (un fil d ébranché).

Nous arrivons à Oruro, très grosse ville et la veille du carnaval annuel mondialement connu qui attire une foule immense et dure 8 jours.  Nous mettrons 4 h pour la traverser au milieu des stands de toutes natures et des tribunes pour les spectateurs.

Bivouac tardif et très précaire dans un terrain vague en bordure de la bruyante route à 4 voies qui relie la ville à la capitale.

A oublier !

 

Le 20/02

Partis de bon matin, on prend la transaméricaine pour rejoindre La Paz.

Heureusement que nous avons remplis nos gros réservoirs à Uyuni, car pas possible de se faire servir du carburant tout au long des 600km de route,. En effet l’essence est réservée aux transports en communs et aux entreprises, le diesel aux camions et bus, avec un policier ou un militaire dans chaque station pour faire respecter la consigne !

En arrivant à La Paz, on s’écarte de la grande route, pour découvrir des points de vue vertigineux sur cette ville tout en étages, et en pentes raides avec des quartiers qui montent à l’assaut des montagnes.

Avant de trouver l’hôtel, on passe voir la vallée de la lune, une zone où la terre glaise du sol a été très ravinée par les pluies ce qui laisse des crêtes et aiguilles pointues de terre à perte de vue, cela entouré de quartiers d’habitation.

Bel hôtel, bien situé dans un quartier huppé, avec tout le confort.

Nous y resterons 3 nuits ce qui nous permettra de bien récupérer.

 

Le 21/02

Ce matin j’ai mis le Toy dans un garage pour refaire les freins qui devenaient de plus en plus inefficaces. Verdict : changement des disques avant, des plaquettes avant et des garnitures arrière : usés

Promis pour ce soir, il ne devrait être terminé que demain midi.

L’après-midi, visite de la ville de La Paz en minibus avec guide parlant français.

C’est une belle ville organisée autour du centre qui occupe le fond plat d’une cuvette délimitée par les montagnes qui l’entourent.

Initialement, entre l’an 500 et l’an1300, avant l’arrivée des espagnols, c’était la seule zone habitée, les cultures occupant le flanc des montagnes.

Puis la colonisation espagnole a conduit à urbaniser petit à petit les flancs de la cuvette, jusqu’à grimper partout jusqu’aux sommets des montagnes, ne laissant aucun espace vide à part quelques rares zones impropres à toute construction du fait d’un sol instable.

Le guide nous explique, d’ailleurs, qu’ils connaissent de nombreux problèmes de glissement de terrain un peu partout dans la ville.

Ainsi la ville s’étage de 3200 m, au centre, à 4095m, altitude du nouveau quartier El Alto au sommet d’une montagne dominant la ville.

La ville est desservie par une quinzaine de téléphériques modernes, organisés comme le métro de nos grandes villes.

La ville est propre et accueillante, très atypique vu sa configuration, et à l’opposé du reste du pays, plus pauvre et délabré.

La visite commence par une montée en téléphérique qui permet de rejoindre plusieurs points de vue qui montrent bien la densité des constructions, même sur les pentes les plus raides.

C’est l’occasion de voir une tentative de colorisation des façades des maisons d’un quartier, assez heureuse mais restée sans suite.

Puis nous allons voir l’une des dernières rues de la ville restée en l’état depuis la colonisation espagnole : étroitesse, pavement de galets, maisons avec encorbellements et balcons, portails imposants etc…

 

Au bout de la rue se trouve une galerie d’art consacrée à l’artiste sud-africain Mamani Mamani, très connu et apprécié ici pour ses œuvres colorées, en phase avec la culture andine précolombienne.

 

 

Puis nous redescendons dans le centre historique, voir la rue des sorcières ainsi appelée car elle accueille plusieurs boutiques de ventes de remèdes et de gri-gris, ainsi que des donneuses de sorts. Ces pratiques des temps anciens sont toujours d’actualité et cohabitent gentiment avec la religion catholique.

Le reste de la rue, très joliment agencé avec des fresques et décors  colorés est une suite de boutiques d’artisanat local de bonne facture.

 

et tenues par des mamas en chapeau melon.

Non loin de là nous allons voir la cathédrale San Francisco, première église de la région, construite dès l’arrivée des franciscains espagnols.

Elle a été conservée tel quel.

A l’intérieur on y voit de nombreuses statues de saints et du christ richement habillées, pratique unique adoptée pour mieux se rapprocher de la culture andine ante, afin de convertir (séduire?, asservir?) les indigènes à la religion catholique.

 

Le 22/02

Je récupère mon 4×4 vers midi, pendant que le reste du groupe, sauf Daniel et Gislaine, fait, comme prévu la fameuse route de la mort.

Sur le Toy, en 1,5 jours, tout le système de freinage, bien usé par 150 000 km de raid, est refait à neuf :

-Disques avant neufs

-Plaquettes avant neuves

-Garnitures arrière neuves

-Tambours arrière rectifiés

-Liquide de freins remplacé

-En plus la voiture est lavée et les vitres de phares ont été repolies.

Le tout dans un beau garage, propre, bien équipé, avec un patron top.

Par ailleurs, comme on a des difficultés à se faire servir de l’essence en tant qu’étranger car elle est rationnée, ils m’ont emmené à une station et sont intervenus pour qu’on me serve !

En France, dans mon garage habituel et de qualité équivalente, cela m’aurait coûté au minimum le triple, pris 15 jours pour le rendez-vous et immobilisé le véhicule 10 jours.

Donc je suis très bien tombé et ne pas avoir fait la Route de la Mort est un moindre mal.

 

Pour fêter cela, avec Gislaine et Daniel, on a fait un bon gueuleton non loin de l’hôtel , puis piscine et spa. Me voilà super prêt pour reprendre la route demain.

 

Le 23/02

On est Dimanche et en partant vers 8h30, nous espérions échapper aux embouteillages : Raté !

Nous mettrons 2h pour faire les 33km qui nous mènent à la sortie de la ville !

Puis c’est une bonne route qui longe longuement l’immense lac Titicaca à 3800 m d’altitude.

Très beaux paysages, avec un moutonnement de collines qui plongent dans le lac. Leurs pentes sont striées d’anciennes terrasses de cultures aujourd’hui en friche.

Dans un joli cadre, nous prenons un petit bac pour traverser une baie du lac,

Ensuite nous gagnons la petite ville de Copacabana, au bord du lac.

Cette ville est  connue pour ses baptêmes de voitures devant la cathédrale certains dimanche, ce qui est justement le cas aujourd’hui.

Des groupes folkloriques et les édiles attendent l’arrivée des notables religieux chargés de la bénédiction.

 

Passage de la frontière Bolivie/Pérou, rapide et sympa.

 

PEROU

 

Arrivée à l’hôtel à Puno.

Très joli hôtel, au bord du lac, à l’extrémité de la baie dont la ville occupe le bord.

 

Le 24/02

Nous nous levons de bon matin pour un excellent petit déjeuner face à la baie de Puno.

On va dans le centre-ville  pour souscrire à l’assurance obligatoire des voitures, ce qui n’était pas possible au poste frontière. On en profite pour visiter le centre ancien, la place d’armes et sa cathédrale.

 

La aussi  nous y trouvons une statue de Jésus vêtue d’un pagne richement décoré : très surprenant !

Puis nous entamons le cheminement qui nous amènera à Machu Picchu dans 2 jours.

C’est l’un des nombreux moments forts du voyage et surtout celui auquel Pat tenait particulièrement.

Au départ on prend la transaméricaine, et ses 4 voies, avec ses bouchons à chaque agglomération.

Rapidement on quitte celle-ci pour prendre une petite route qui remonte en serpentant une très belle vallée et son cours d’eau.

Partout des troupeaux d’alpagas et de lamas.

Souvent gardés par des femmes….joyeuses, en tout cas très contentes de nous voir.

Puis nous prenons une jolie piste qui attaque la montagne pour nous amener à 4700m : paysages magnifiques, troupeaux d’alpagas et de lamas, fermes isolées, Yucca géants, et falaises ocres éclairées par le couchant. Une très belle étape.

 

 

 

 

Le soir bivouac derrière une gare dans un hameau, non loin de la route. Il fait froid avec des averses de pluie puis de grêle : chacun dine dans sa cellule

 

Le 25/02

On part pour la banlieue de Cusco pour aller payer en liquide les billets pour pouvoir aller, demain, à Machu Picchu : billets de train, de car et de circuit de visite, à partir de Ollantaytambo.

C’est là ville de départ pour Machu Picchu où nous avons notre hôtel ce soir.

Pour y aller nous passerons par la vallée sacrée, au-dessus de Cusco, ainsi appelée par les incas, parce que c’était la zone de cultures nourricières pour Machu Picchu.

Au cœur de la vallée, nous visitons la jolie petite ville de Pisac, avec sa cathédrale (église) sur la place d’armes, ses ruelles pavées bordées d’échoppes de souvenirs et d’artisanat, ses maisons à balcons. Très touristique, certes, mais très joli et sympa, avec peu de monde.

 

 

Puis arrivée à Ollantaytambo. Notre hôtel est  composé de jolie petites maisons éparpillées dans un grand terrain arboré, le tout très soigné et quasiment en face la gare !

 

Le 26/02

Nous partons pour la journée visiter Machu Picchu.

On prend d’abord un train panoramique à la gare de Ollantaytambo, à côté de l’hôtel.

Le train suit une vallée très encaissée dévalée par un torrent tumultueux aux eaux couleur café.

Au bout de 1h30, nous arrivons à Machu Picchu Pueblo, petit bourg abritant hôtels restaurants et magasins de souvenirs.

C’est la base arrière incontournable pour accéder au site.

Il y passe plus de 2 millions de touristes par an !

Là nous pour prenons un bus qui montera par une piste en lacets sur 400 m de dénivelée jusqu’au site mondialement connu.

Notre guide parlant français nous y attend.

Quelques minutes de marche à pied et c’est splendide !

Nous commençons par accéder aux terrasses supérieures qui dominent le site central où sont les constructions.

On distingue en effet trois types de terrasses : les terrasses de cultures, (celles que nous visitons) et dont le sol a été spécifiquement travaillé avec des couches de gravier, de sable et d’humus ; les terrasses d’agrément, vers les constructions, plantées de fleurs dont des orchidées endémiques ; et les terrasses de consolidation du site,plus massives, pour tenir le terrain en place.

De là on embrasse des yeux, la quasi intégralité de ce site magnifique.

Puis nous descendons sur le plateau où sont les principales constructions.

Celles-ci sont remarquables par l’ajustement des pierres et des blocs qui les composent. En fait les pierres de construction ont été taillées sur place à partir d’un immense tas de roches éboulées sur le site appelé le cahot. Un certain nombre d’énormes rochers qui ne pouvaient être exploités subsiste encore sur place au milieu des constructions et des terrasses.

 

Le guide nous explique que la réalisation du site a pris une centaine d’années depuis l’an 1400, a été occupé vers 1510, et évacué vers 1540, dans la crainte de l’arrivée des conquistadors espagnols.

Tout cet énorme travail pour une période de fonctionnement si courte !

La conservation du site est due au fait que les espagnols n’y ont jamais accédé et qu’il ne fût redécouvert que vers la fin du 19ème siècle.

Malgré sa taille, le site n’a jamais reçu qu’une population de 400 à 500 personnes, une minorité de la noblesse, leurs esclaves et serviteurs, plus des prêtres.

Sur le site on trouve quelques chinchillas, couleur de pierre, et des lamas utilisés comme tondeuses à gazon.

 

En revenant vers la gare des bus, nous empruntons un bout d’une des routes de l’Inca qui reliait le site au reste de l’empire, avec un système de coureurs à pied qui se relayait tout les 3 km, un peu comme le Pony Express de l’Ouest américain.

Cela permettait aux messages de parcourir plus de 100 km par jour, sur de très longues distances à l’échelle de l’immensité de l’empire.

Ce fût vraiment une visite captivante que je ne suis pas près d’oublier, dans un site unique et magnifique, parfaitement conservé/reconstruit.

Un MUST bien digne de sa renommée internationale.

De plus l’organisation des visites, du train et des bus, le contingentement du nombre de visiteurs limité à 5 600 par jour sont excellents, et permettent une journée agréable, non stressante et de pleinement profiter de ce lieu exceptionnel.

On redescend en bus en finissant le trajet à pied pour aller voir, via une ancienne passerelle, un petit musée qui expose quelques-uns des nombreux objets trouvés sur le site, tant le départ fut précipité : poteries, outils, bijoux etc…

Malheureusement, photos interdites !

Puis nous reprenons le train pour regagner notre hôtel à Ollantaytambo où nos 4×4 nous attendent.

 

Le 27/02

Petite étape pour gagner par la route Cusco , capitale de l’empire Inca.

En chemin, court détour pour visiter les Salines de Maras.

C’est un lieu situé dans une vallée étroite où sourdent des sources d’eau salée et où les incas récoltaient le sel grâce à une multitude de petits bassins d’évaporation qui couvrent tout le fond de cette vallée. Aujourd’hui l’exploitation continue comme au temps des incas dans un site quasiment inchangé.

 

Puis autre détour pour aller voir le site de Moray.

C’est un immense cône profond d’une trentaine de mètres entièrement bordé de terrasses incas à la géométrie parfaite.

Mais on n’en connaît pas l’utilisation, car les scientifiques ont démontré qu’il n’y a jamais eu d’eau, ni dans le cône ni à proximité ce qui exclut tout rapport avec la culture ou l’habitat. Peut-être un lieu de rassemblement et/ou de prières ?

Arrivée à Cuzco dans l’après-midi, la visite de la ville sera pour demain.

 

Le 28/02

Journée consacrée à la visite de la belle ville de Cuzco et de ses environs immédiats.

Cuzco a été fondé par le peuple Tiahuanaco qui venait des bords du lac Titicaca.

En effet, suite à une très longue période de sècheresse, cette population de l’Altiplano a émigré vers le Nord pour s’établir dans la riche et fertile vallée de ce qui allait devenir la capitale Incas.

Nous commençons par 3 sites au-dessus de la ville :

– Tambomachay: On y accède en empruntant une ancienne route inca bordée de murs en grosses pierres soigneusement ajustées.

C’est un site où l’on vénérait l’eau avec des fontaines sacrées enchâssées dans des maçonneries de gros blocs taillés avec soin.

Les niches que l’on voit était destinées à recevoir des momies que l’on amenait de Cuzco pour les cérémonies.

– Puka Pukara, site que les espagnols ont pris pour une forteresse, et qui est en fait un poste de contrôle sur la voie inca menant à la forêt amazonienne. Il veillait au maintien des populations dans leur région, en régulant les échanges de personnes à l’aide d’un système de comptage à base de cordes à nœuds. Les populations de chaque région étaient identifiables par la couleur de leur vêtements et leurs parures.

– Quenko est un site de rites sacrificiels incas, avec une grotte où subsiste encore l’autel du sacrifice.

Mais il ne s’agissait que de lamas sacrifiés en de rares occasions telles que les solstices et les équinoxes.

Les sacrifices humains ne se faisait que lors de grosses catastrophes naturelles telles que tremblements de terre, éruptions volcaniques etc. et toujours sur le lieu même et non dans un temple : rien donc à voir avec la culture sanguinaire des aztèques.

De là, on a une belle vue sur la ville de Cuzco.

– Saqsaywaman est un site qui recèle des murs gigantesques élevés autour d’une colline, site initial de Cuzco, peuplé par les nobles, peu nombreux, et leurs serviteurs.

Ces murs imposants n’étaient pas défensifs mais servaient à éviter l’érosion de la colline et à lui conserver sa forme de puma, symbole religieux essentiel pour les incas.

Le caractère cyclopéen de la construction devait aussi assurer la primauté du pouvoir politique et en imposer aux populations rurales éparpillées autour.

Dans cette paroi se trouve la plus grosse pierre taillée par les incas, 120 tonnes et toujours appareillée avec une précision millimétrique.

Au passage ; on passe devant un phénomène typiquement péruvien (ou peut-être andin) : Aujourd’hui, c’est le jour du carnaval des femmes qui, à cette occasion, peuvent se moquer de qui elles veulent. Et le long du chemin, sous un arbre, on voit un mannequin représentant caricaturalement la présidente du pays affublée d’une (fausse) Rolex, d’un sac en papier marqué Chanel, d’une bouteille de whisky vide et d’autres accessoires célébrant un train de vie dispendieux. Des écriteaux peu amènes sur son physique et ses mœurs complètent le tableau.

C’est l’œuvre des femmes du village voisin qui l’ont placée sur le sentier emprunté par de nombreux touristes pour accéder à un site inca !

Puis on rentre dans la ville pour visiter le temple du soleil, qui transparaît en soubassement d’une cathédrale et d’un cloître dominicains élevés par les espagnols.

Ce temple est réapparu suite à un tremblement de terre en 1950 qui a écroulé une partie des bâtiments catholiques et pas le temple inca, bien mieux construit et avec des dispositions que l’on qualifierait, aujourd’hui, de parasismiques telles que les portes et baies trapézoïdales.

Des consolidations et une toiture modernes abritent maintenant les vestiges du temple du soleil au pourtour de ce qui reste du cloître.

Coexistence étroite entre 2 civilisations qui ne peut qu’interpeler, mais qui constitue le socle de la culture andine actuelle !

Puis, pour finir, c’est la cathédrale et la place d’armes.

La cathédrale, très très large en 3 nefs et 2 bas-côtés, est par contre peu élevée par rapport à nos gothiques cathédrales européennes.

Elle est remplie de décorations, chapelles et autels couverts d’or et d’argent dans un style très chargé.

Tout cet or provenait du pillage des temples incas.

On y trouve aussi de sculptures bois très ouvragées, en particulier au niveau des stalles des religieux et de l’ancien autel.

C’est la seule photo que j’ai pu prendre et à la sauvette car elles sont interdites.

La cathédrale, réservée aux nobles, est flanquée d’un côté d’une église et de l’autre d’une chapelle commémorant une grande victoire espagnole sur les incas en rébellion.

Toutes deux étaient, elles, accessibles au bas peuple.

Toujours sur la place, on trouve un couvent et une église jésuites, ces derniers ne se mélangeant pas avec les dominicains. Question de prestige !

La place d’armes et les rues environnantes sont bordées de maisons basses à balcons, dans le plus pur style colonial.

Nombre de ces édifices sont d’ailleurs construits directement sur les soubassements d’anciennes constructions incas encore parfaitement visibles.

L’ensemble du quartier est très typique et très agréable, surtout en cette période de très basse saison touristique, (c’est la saison des pluies d’où le ciel menaçant) avec peu de monde.

Bref, encore une bien agréable et instructive journée.

 

 

Le 01/03

Nous quittons Cuzco par une belle route de montagne qui sinue dans les vallées andines, pour franchir 2 cols à 3700 et 4000m d’altitude avant de redescendre sur la petite ville d’Abancay située à 2400m, étape de ce soir.

 

Nous arrivons à l’hôtel en plein carnaval.

La rue principale de la ville qui passe devant l’hôtel est empruntée par un défilé ininterrompu qui dure plusieurs heures :

Chaque quartier, chaque administration, chaque service public, défile en dansant et en chantant en costume traditionnel derrière un char décoré qui porte une énorme sono.

 

Les spectateurs, massés partout sur les trottoirs, les aspergent de mousse à raser et leur envoient des bombes à eau. (Sachets plastiques remplis d’eau).

Très gai, bruyant, coloré et bon enfant mais un peu salissant.

 

Le 02/03

On part par la route pour, très vite, prendre une très belle piste de montagne qui nous fait passer plusieurs cols entre 3200 et 4300m, avec des dénivelés et des pentes vertigineuses offrant des paysages magnifiques.

 

En franchissant un col, on traverse un vallon de haute altitude soigneusement cultivé car les sédiments amenés par les pluies ont nivelé le creux entre les 2 crêtes.

Puis nous arrivons, toujours en haute altitude, à un beau lac avec une petite ville à son extrémité.

Juste après le col le plus haut, 4300m, on passe devant une mine en exploitation à flanc de montagne.

Les nombreux terrils semblent indiquer que ce sont des concessions individuelles, un peu comme au temps de la ruée vers l’or.

Puis la pluie se déchaîne, et nous peinons à trouver un endroit pour bivouaquer, pas trop boueux, accessible, et à peu près plat.

Finalement on trouve refuge, de nuit, sur l’arrière d’un petit restaurant pour les routiers à 4280m d’altitude !

Nuit très fraîche, 6 degrés au matin dans la cellule, mais beau temps revenu !

 

Le 03/03

Nous reprenons la route pour rejoindre la ville de Nazca, beaucoup plus basse en altitude. (700m env.)

Après avoir longuement cheminé aux environ de 4000m, on entame une descente vertigineuse qui, en 50 km, nous amènera à Nazca.

De 4 degrés, on passe en 1h à 30 degrés dans un paysage désertique qui fait penser au Maroc.

Juste avant la ville nous allons voir 2 sites :

– Le premier nous montre l’ancien système d’aqueducs incas qui desservait la région, et dont une partie est encore fonctionnelle.

Des canaux enterrés passent jusqu’à 12m sous terre avec, régulièrement, des puits à ciel ouvert dotés d’une rampe en spirale qui permettait d’accéder à l’eau et de faire le curage.

– Le second est une zone de ruines dont une partie a été reconstruite ce qui montre le type de construction des habitations incas, très différente des temples et des résidence des nobles.

Puis nous arrivons à notre hôtel, en dehors de la ville : une ancienne hacienda convertie au tourisme, pleine de charme au milieu de la végétation et des champs de cactus cultivés pour faire le Mescal, la boisson alcoolisée locale.

 

Un très très bel endroit, typique et agréable, parfaitement conservé.

Demain, on va voir les fameuses lignes de Nazca.

 

Le 04/03

Dès le petit déjeuner avalé, nous partons en minibus pour l’aéroport.

Formalités effectuées comme pour prendre un avion de ligne en Europe, nous embarquons dans un petit Cessna à 6 places pour survoler les fameuses lignes de Nazca.

 

Et c’est magnifique et quasiment surnaturel.

La taille et la précision de toutes ces figures est difficilement croyable.

 

 

Leur étalement au pied des montagnes, de part et d’autre de la route panaméricaine, est surprenant.

En prime le vol nous donne de beaux points de vue sur la ville de Nazca, sa vallée fertile et les montagnes arides qui l’entourent.

Puis c’est le retour sur terre.

On récupère nos 4×4 à l’hôtel, et repartons direction Lima, par la panaméricaine, l’occasion de passer devant le mirador bien connu, aujourd’hui inutilisé car remplacé par une tour moderne à l’accès payant.

Au passage, petit détour pour aller voir une jolie lagune au milieu des dunes, malheureusement transformée en barnum touristique : hôtels, restaurants, tours en buggy, surfs sur sable etc…

Le soir, la piste menant au bivouac prévu dans les dunes en bord de mer étant interdite, nous nous replions, après moult recherches d’un coin de bivouac sûr et acceptable, dans un très bel hôtel (mais très cher) en bord de mer, avec plage privée et port de pêche.

 

Le 05/03

Route panaméricaine vers Lima, la capitale du Pérou.

La traversée de Lima fut difficile tant la circulation y est dense.

Le camping, situé dans un quartier périphérique à l’abandon et peu engageant, est un véritable paradis :

Hauts murs protecteurs ornés de jolies fresques, gazon vert et moelleux, petite piscine ombragée, etc.

On y est tellement bien après le tumulte de la circulation, qu’on n’en est pas ressorti pour visiter la ville, préférant passer l’après-midi au calme.

 

C’est pourquoi vous n’aurez pas de photos de la ville de Lima, désolé !

 

Le 06/03

Nous quittons les jolies fresques murales de notre camping protégé pour nous immerger dans la ville grouillante et rejoindre, après moult embouteillages, la panaméricaine direction la frontière avec l’Equateur.

C’est une belle route à 4 voies dont, malheureusement, tout le long des bords est jonché de détritus.

A midi pause face à l’océan Pacifique dont la côte découpée et sauvage est très belle.

Le soir, on trouve un camping dans la grosse ville de Trujillo, à côté d’un site archéologique, Le temple de La Lune.

Le beau gazon qui recouvre le sol de le zone où nous bivouaquons est, malheureusement, totalement colonisé par des puces voraces qui ne nous laisserons pas de répit mais des traces durables sur nos jambes.

La visite du site sera pour demain.

 

Le 07/03

On voulait d’abord visiter le temple de la lune et ses fresques mais il était trop tôt.

On s’est donc rabattu sur le musée et on a bien fait. Celui-ci, consacré uniquement à la culture Moche pré incas, recèle des poteries et objets de toute beauté et d’une grande finesse.

 

 

En sortant, on nous annonce que le temple de la lune ne sera accessible que bien plus tard (?) : tant pis.

Puis on visite le site de Chan Chan, vestige d’une grande ville précolombienne construite en adobe ; paraît-il la plus grande d’Amérique du Sud.

Cette ville, capitale des Chimus, civilisation antérieure aux Moches, est impressionnante par ses hauts murs travaillés, son labyrinthe de petites maisons, les restes de ses palais. Le tout proche de la mer.

 

 

Au milieu de ruines, un figurant en tenue de prêtre pose pour les photos (payantes bien sûr).

 

Puis bon déjeuner de poissons en bord de mer et on reprend la panaméricaine, direction Nord.

En fin de journée on quitte celle-ci pour une route moins fréquentée qui traverse une zone désertique sur plus de 300 km.

C’est là qu’on trouve un joli bivouac derrière des dunettes et surtout loin de la route et de sa bordure quasi continue de détritus.

 

Le 08/03

Départ de bon matin pour essayer d’arriver à la frontière de l’Equateur pour midi.

Au bout de 200 km, la végétation apparaît d’un coup alors que le sol reste sableux et plat.

Puis la route s’élève insensiblement, au milieu d’une végétation toujours plus dense et d’un vert tendre.

Et c’est la frontière, passée en 2h.

 

ÉQUATEUR

 

On va au supermarché se ravitailler puis au camping de la ville à l’ambiance très antillaise !

 

Le 09/03

Autant le Nord du Pérou est sablonneux et assez plat avec des dunes et des djebels; autant l’Équateur est très vert, humide et très montagneux avec des sommets à 6000m.

Notre route de la journée sera toujours entre 2000 et 3000m.

La route est assez bonne d’ailleurs sauf qu’en moyenne, il y a un éboulement, ou un glissement de terrain, ou une coulée de boue ou/et des rochers sur la route tous les 2 ou 3 km, conséquence des fortes pluies de la veille ou de la nuit. Heureusement on arrive généralement à passer car les gens ont chaque fois réussi à dégager une voie.

Du coup on avance lentement et la route se fait longue.

En chemin on visite le centre ancien de la ville de Loja, avec sa porte un peu kitsch et sa cathédrale.

 

Joli camping en pleine montagne, pizzas maison au dîner : une très bonne et agréable adresse.

 

Le 10/03

Nous continuons notre progression vers Quito, la capitale de l’Équateur.

Tout en restant entre 2000 et 3000 m, les vallées s’élargissent et la route s’améliore.

On arrive à la mi-journée à la ville de Cuenca, que nous visiterons cet après-midi et, où nous essaierons de trouver une assurance pour nos voitures, même si celle-ci n’est pas obligatoire.

Cuenca est la troisième ville du pays avec un centre ancien qui vaut le détour : places entourées d’arcades, cathédrales, cours carrées, échoppes colorées, anciens pavages. Tout y est pour contribuer, malgré la pluie, à une atmosphère particulière et attachante.

 

 

 

Mais impossible de s’assurer.

Dans la ville, nous irons au musée du Panama (le chapeau) qui, en fait, est produit ici en Équateur.

Il s’appelle ainsi car ce sont les ouvriers équatoriens travaillant à la construction du canal de Panama qui l’avaient adopté et emmené avec eux pour se protéger du soleil.

Puis retour au camping.

 

Le 11/03

On repart pour Quito, en empruntant la panaméricaine.

Court détour pour aller voir le site d’Ingapirca, village pré incas perché à 3200 m d’altitude.

Malheureusement le site est fermé en début de semaine et nous ne verrons les constructions que de loin. C’est dommage car c’est le deuxième site le plus visité de l’Équateur après Les Galápagos.

La panaméricaine continue de se tortiller dans les montagnes entre 2000 et 3500 m.

Arrivée en milieu d’après-midi dans un chouette camping tenu par un couple de gens charmants, très accueillants : encore une adresse remarquable.

 

Le 12/03

Nous prenons la route pour faire le tour d’un immense volcan enneigé, le Chimborazo, qui est l’une des deux plus hautes montagnes de l’Equateur, culminant à plus de 6000 m.

Pour pouvoir l’admirer, la route, très sinueuse, nous amènera jusqu’à 4200 m d’altitude.

 

 

En redescendant, arrêt dans un très animé marché local, coloré et bruyant à souhait.

J’ai quelques difficultés à prendre des photos car, visiblement, les gens d’ici ne veulent pas être filmés !

 

 

Au passage, on s’arrête pour voir un profond canyon qui entaille la vallée : impressionnant !

Pour la nuit, vu le froid et l’humidité ambiante, nous trouvons refuge dans un joli hôtel traditionnel, dans un petit bourg, touristique mais quasi désert vu la saison, qui surplombe un lac volcanique remplissant le fond d’un cratère.

Pour ce soir, les nuages empêchent toute vue, on verra demain matin en partant.

 

Le 13/03

De bon matin, nous arrivons à voir le lac au fond du cratère juste avant que les nuages n’enveloppent le tout.

Puis routes de montagnes, étroites et pentues, pour aller voir un autre des plus hauts sommets de l’Equateur, à presque 5900 m, le Cotopaxi.

Malheureusement, pluie et nuages ne nous permettrons pas de l’apercevoir.

Reste une jolie piste empierrée sinuant dans la campagne, très verte mais un peu boueuse, pour nous rapprocher de Quito, puis c’est une autoroute à péage, donc peu fréquentée.

Notre hôtel est à côté de l’aéroport ce qui nous évite les embouteillages de cette grande ville que nous visiterons demain.

 

Le 14/03

Visite en bus de la ville de Quito et de ses environs.

Quito est bâtie sur une immense caldera, et de nombreux volcans secondaires.

La visite débute par un panorama sur le cratère de l’un d’eux, à 40 km de Quito.

C’est l’une des deux caldéras habitées encore actives (bien qu’en sommeil) dans le monde, l’autre se situant au Japon.

Puis court arrêt pour visiter un restaurant spécialisé dans le plat local : Le cochon d’inde grillé

 

Ensuite on visite un site consacré à la ligne de l’Equateur, agrémenté d’un petit musée reproduisant l’habitat et les mœurs locaux précolombiens.


 

 

Après on va à Quito prendre un téléphérique qui donne de belles vues sur la ville….quand les nuages s’écartent.

Il nous amène à 4100m, et là, on peut appréhender l’étendue de cette capital entourée de volcans  qui s’étale sur 85 km de long par 8 km de large.

Puis nous visitons le centre historique de Quito.

Très belle ensemble avec ses places monumentales, ses rues en pente bordées de vieux bâtiments ayant plus de 600 ans, ses patios et cours intérieures, ses balcons qui rappellent bien l’Espagne.

 

 

 

 

Les bâtiments religieux; cathédrale, églises ruisselantes de dorures, couvents, sont nombreux dans cet espace, et témoignent de l’omniprésence de la religion catholique dans la conquête espagnole.

In fine, une atmosphère agréable, colorée et joyeuse bien attachante.

 

Le 15/03

Demain, départ en avion pour les Galápagos, nos 4×4 restant garés à l’hôtel.

 

Pour accéder directement au récit de notre visite aux Galápagos, cliquez  ICI

 

Le 19/03

Retour par avion  à Santiago du Chili et arrivée à l’hôtel où nous attendent nos 4×4.

 

Le 20/03

Nous quittons Quito pour rejoindre Cartagena : 2000 km à faire en 3,5 jours avec un passage de frontière, car les rendez-vous avec la société chargée des conteneurs et avec la douane sont déjà pris.

Malheureusement la panaméricaine est coupée par un glissement de terrain avec une déviation par une piste de montagne : c’est le méga embouteillage assuré et, en cas d’éboulement, l’arrêt total pour un ou plusieurs jours.

Bruno décide donc de prendre une route alternative par les montagnes à l’est.

Celle-ci, bien qu’étroite, sinueuse et noyée de pluie, se révèle tout d’abord facile avec peu de circulation.

 

COLOMBIE

 

A 14h, on est à la frontière avec la Colombie, dernier pays traversé par le raid.

On mettra 3h30 pour la passer, les douaniers étant peu enthousiastes pour remplir les papiers nécessaires à l’enregistrement de nos véhicules.

Heureusement que nous n’avons que 5 voitures à passer !

Arrivée de nuit à l’hôtel dans une petite ville,70 km après la frontière.

 

Le 21/03

Journée passée à rouler dans les montagnes en direction du Nord, au milieu d’une végétation luxuriante.

Malheureusement la moyenne est très lente car il y a des travaux tous les 2 ou 3 km, imposant une voie unique et de longues attentes, car le trafic est devenu plus dense, certainement des suites de la fermeture de la Panaméricaine.

Pour cette journée,11 h de conduite à une moyenne de….39km/h !

 

Le 22/03

Le matin, magnifique journée, à l’opposé des 2 précédentes : très belle route, peu de circulation car elle est à péage. A midi on a fait 400 km !

Mais passé midi, le Ford se Didier tombe en panne.

Au bout de 1h30 de recherches, on finit, avec l’aide d’un garagiste local, par incriminer la mauvaise qualité de l’essence. Heureusement j’ai dans mon 4×4 des fioles de produits pour remonter le taux d’octane, et après quelques tâtonnements sur le dosage, ça marche !

Nous voilà repartis et on finit par avoir fait 600 km dans la journée.

Le soir, joli petit hôtel au bord de la route et bon dîner.

Finalement, une bonne et belle journée, avec des paysages magnifiques de forêts luxuriantes habillant de petites montagnes encadrant des vallées fertiles avec des rizières au vert tendre !

Dommage que, le temps pressant ne me permit pas d’arrêts photos.

 

Le 23/03.

Encore 600km à faire pour atteindre Cartagena, le port d’où nos 4×4 doivent repartir.

Après une belle route de montagne, nous rejoignons la route panaméricaine, très encombrée.

On arrive néanmoins à Cartagena en fin d’après-midi.

Mais l’hôtel prévu en bord de mer, idéalement placé entre le port et l’aéroport et non loin de la vieille ville est totalement détruit, sale, envahi par les ordures et les gravas !

Paul trouve rapidement un autre hôtel, proche car il est tard, et avec un parking sécurisé.

Merci Mr Booking.

 

24/03

Pas possible de trouver un laveur de voiture ouvert, car aujourd’hui c’est la St Joseph, jour férié en Colombie.

On passe une bonne partie de la journée à ranger et nettoyer l’intérieur des voitures et à les préparer pour le retour en conteneur.

Il fait beau et chaud. (30 à 34 degrés)

 

25/03

Dès 8h on va chez un notaire pour certifier le pouvoir donné au transitaire de faire les démarches nécessaires au passage en douane et à la mise en conteneur, ce qui repousse d’autant les rendez-vous préétablis.

Marilyne s’affaire toute la journée, en liaison avec le transitaire, pour organiser et gérer les démarches administratives permettant de renvoyer nos 4×4 vers la France.

Puis on va faire laver les voitures (c’est obligatoire pour entrer au port), et on attend la convocation du transitaire, qui, lui, attend l’autorisation écrite du service des douanes pour y entrer.

En fin d’après-midi, on obtient par mail cette autorisation.

 

Le 26/03

Ce matin temps gris mais chaud (30 °)

Nous avons rendez-vous à 10h au port pour y déposer les voitures.

Il nous faut être en pantalon et manches longues et mettre des chaussures fermées.

À l’entrée du port le transitaire nous équipe chacun d’un casque, de lunettes de protection, et d’un gilet fluo.

Après un peu d’attente et de va et viens, les voitures sont dans le port et la douane est passée sans problème. Nous ressortons vers 12h30.

Reste à revenir, sur convocation, pour le contrôle antidrogue.

Dans la soirée, seuls Didier et Paul sont convoqués pour le lendemain 8h !

 

Le 27/03

Je passe la journée à attendre à l’hôtel.

Pendant ce temps Paul et Didier sont longuement contrôlés au port puis leurs voitures sont mises en conteneur, et celui- ci scellé en leur présence.

Ils sortent du port vers 14h et peuvent enfin se détendre et se préparer pour le vol de retour, qu’ils vont certainement anticiper.

Quant à Daniel et moi, on continue d’attendre !

 

Le 28/03

Aujourd’hui c’est notre tour.

Accompagnés de Marilyne, nous avons rendez-vous au port à 7h45.

Nous avons successivement : habillage de sécurité, établissement des badges d’accès, déplacement des véhicules pour la visite, pré visite de la police antinarcos, visite de la police antinarcos, passage du chien renifleur, contrôle du niveau de carburant dans les 4×4, mise en conteneur, calage et sanglage, débranchement de la batterie, retour de la police pour valider la fermeture du conteneur et mise en place des plombs numérotés, passage au bureau de la police pour signature des papiers….

Le tout avec prises de photos à chaque étape que Marilyne envoie au transitaire qui suit l’opération à distance car il n’est pas autorisé à rentrer dans le port des conteneurs à cause de la lutte anti drogue.

Tout cela par 35 degrés, en chaussures fermées avec chaussettes, pantalon long, teeshirt à manches longues plus gilet de sécurité et casque !

Mais à 12h  nous avons terminé !

Tous les intervenants colombiens ont été courtois et gentils ce qui ne les à pas empêchés de faire leur travail de manière efficace et très professionnelle. Le port aux conteneurs est super clean avec organisation rigoureuse et très codifiée, aucun déchets, rangements au cordeau, équipements au top, etc…

A mon avis, un modèle du genre.

Je rentre à l’hôtel pour boire au moins 1 litre d’eau bien fraiche, met la clim de la chambre à fond et…je m’endors !

 

Le 29/03

Avec Daniel et Gislaine, nous décidons de mettre à profit les 3 jours qui nous restent avant notre vol de retour pour visiter la ville et ses environs.

Nous commençons par un tour en bus « city sight seeing » pour avoir une vue sur l’ensemble de la ville.

C’est ainsi qu’on longe d’abord les remparts qui entourent la veille ville, tant côté mer que côté lagunes et mangrove. Ils sont très massifs, percés d’embrasures de canons et flanqués de nombreuses échauguettes.

 

De nombreux clochers et campaniles apparaissent au-dessus de ces remparts comme pour marquer la toute-puissance de l’église lors de la colonisation espagnole.

Puis nous passons devant l’impressionnant château San Felipe, où était stocké tout l’or récolté coté Est de l’Amérique du sud en attendant d’être convoyé vers l’Espagne une ou deux fois par an.

La visite se poursuit par le quartier le plus huppé de la ville à l’extrémité de la presqu’ile de Boca Grande, organisé autour d’une lagune bordée de palmiers.

Quartier très moderne avec les boutiques des plus grandes marques et les hôtels des chaines les plus réputées.

Après le tour en bus, nous partons à pied visiter le centre historique délimité par ses remparts, très bien conservé et réhabilité avec bonheur.

Ce ne sont que des ruelles étroites bordées de maisons basses souvent bien colorées et quasiment toutes dotées de balcons et de bow-windows à grilles de bois qui font penser à des moucharabiés. De petites places arborées complètent cet ensemble.

 

 

Quartier à l’atmosphère surannée et paisible, en total contraste avec la ville moderne qui l’entoure.

 

Le 30/03

Aujourd’hui nous prenons un petit bateau pour aller voir 3 iles à l’entrée et au large de la baie qui abrite le port de Cartagena.

Nous embarquons face à la vieille ville avec une trentaine d’autres touristes dans une barque d’une dizaine de mètres pour faire cette visite.

Ce que nous n’avions pas rmarqué, c’est que l’embarcation est mue par 2 moteurs hors-bord de 300cv chacun et que ceux qui manient ces bateaux exploitent à fond cette puissance pour se faire la course chargés de leurs passagers.

Sur le GPS de mon téléphone nous avons navigué à 55 km/h pendant une heure, escaladant le clapot dans de grandes gerbes, recoupant le sillage des autres « concurrents » les hélices hors de l’eau.

Grisant mais éprouvant sur des bateaux  ouverts et assis sur des banquettes en polyester dénuées de toute ceinture.

Premier court arrêt pour voir l’une des batteries fortifiées qui protégeaient l’un des accès au port.

Puis on stoppe à l’ile de Rosario, entourée de nombreux ilots baignant dans des eaux turquoise et transparentes, avec des poissons multicolores visible depuis le bateau : c’est le paradis du snorkeling.

 

 

Puis c’est l’ile de Barù, occupée par des paillotes tout le long de la plage, abritant bars, petits restos, location de chaises longues etc.

La longue plage est dédiée, elle, à la baignade et aux sports nautiques : scooter de mer, bouées tractées, puissantes vedettes etc.,

Évidemment dans ce barnum pour touristes, le bruit, la musique, l’alcool et les jolies filles sont omniprésents.

Finalement après cette journée trépidante, nous sommes bien content de rentrer à Cartagéna à toute vitesse comme à l’aller !

 

Le 31/03

Je fais mes bagages pour déménager dans l’appartement qu’ont loué Daniel et Gislaine pour y passer ma dernière nuit en Amérique du Sud avant de prendre ensemble l’avion du retour le lendemain, 1er Avril.

C’est l’occasion de partager la bouteille de « champagne » achetée au Brésil au tout début du voyage il y a presque 4 mois !

La boucle sera ainsi bouclée : FIN du VOYAGE !

 

Pour aller directement à l’album photos de ce voyage, cliquez ICI

 

Pour aller directement au récit de la 1ère partie, cliquez ICI

 

 

    1 Comment

  1. Merci beaucoup pour la suite

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