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Amérique du Sud 2025 1ère partie

Amérique du Sud 2025 1ère partie

Récit de la première partie d’un voyage  de 4 mois en Amérique du Sud : De Montevideo à Santiago du Chili ,en passant par Ushuaïa.

Ç’est la première partie d’un beau et long voyage en 4×4 de 25 000 km sur 4 mois en Amérique du Sud :

-Au programme :  Les chutes d’Iguaçu, Ushuaïa, les lignes de Nazca, Valparaiso, le désert d’Atacama, le salar d’Uyuni, Machu Picchu, le lac Titicaca, Cuzco… avec, au passage, 2 détours en avion pour l’Ile de Pâques et les Galápagos.

-Début du raid à Montévidéo en Uruguay : 10 Décembre 2024.

-Fin du raid le 1er Avril 2025  à Cartagena en Colombie.

-Première partie : Montévidéo – Santiago du Chili.

-Deuxième partie : Santiago – Cartagéna en Colombie.

-Les visites de L’Ile de Pâques et des Galápagos font l’objet d’articles séparés.

 

Mon 4×4 est un Toyota Land Cruiser GRJ79 à moteur V6 4l essence avec une cellule Azalaï.

 

Un voyage dont Patricia a toujours eu envie mais que son état ne permettait plus depuis longtemps déjà.

Le 21 Octobre 2024, nous avons emmené nos fidèles montures à Anvers pour les mettre en conteneur à destination de Montevideo en Uruguay.

Nous sommes 5 voitures dont celle de nos guides, Bruno et Marilyne de Dream Team Aventure, organisateurs de ce raid.

Nous nous connaissons tous bien pour avoir fait plusieurs raids ensemble.

Nous prendrons l’avion pour Montevideo le 10 décembre et y récupérerons nos véhicules, on l’espère intacts.

Pour alléger la présentation de ce raid sur le blog, je l’ai découpé fictivement en 2 parties.

 

Cette 1ère partie  nous mènera de Montevideo à Santiago du Chili via Ushuaia et avec une incursion au Brésil.

 

URUGUAY

 

Le 11/ 12

Sitôt arrivés à l’aéroport de Montevideo, direction notre hôtel situé vers le bout de la presqu’ile où se situent le centre de la capitale, le centre ancien et le port de commerce.

Montevideo vue de ma chambre

Nous prenons possession de nos chambres et partons à pied en direction du port qui jouxte le centre ancien.

Le port vu de la vieille ville

De retour à l’hôtel, on me sert une bière de marque…..PATRICIA ! Cela commence très bien!

 

Le 12/12

Nos 4×4 ne sont pas encore arrivés suite à un retard du bateau dû à l’encombrement du port.

en principe, on nous les promet pour avant Noël !

En attendant, nous commençons par la visite à pied de la vieille ville entre le port et la place centrale de l’indépendance.

Dans la vieille ville de Montevidéo

 

La place de l’Indépendance, Montévidéo

Puis nous organisons cette attente : nous louerons une voiture en Argentine (Qui est de l’autre côté du Rio De La Plata, en face de Montévidéo) et irons voir les fameuses chutes d’Iguaçu.

D’où, surtout pour Marilyne, intense activité Internet : Recherches de points de visite et de parcours, réservation de voiture de location, de passage en ferry vers Buenos aires et d’hôtels.

 

ARGENTINE

Le 13 /12

On part à pied prendre le ferry au port situé au bout de la presqu’île de Montevideo.

Traversée de 3h vers Buenos-Aires, puis remarche à pied pour aller chercher la voiture de location.

En effet comme on est 5 personnes avec des bagages, très difficile de trouver un taxi assez grand.

Vers 16h, départ en voiture pour la ville de Conception le long du Rio Uruguay au Nord-Ouest de Buenos Aires.

On met 2h dans des bouchons infernaux pour quitter la capitale de l’Argentine.

Puis belles routes à 4 voies pour arriver vers 20h et au bout de 250 km à la ville de Conception.

Galère pour trouver un hôtel en cette heure tardive, veille de week-end.

On trouve une jolie maison d’hôtes dans le centre-ville.

Le soir resto très agréable sur la place centrale de la ville.

On ne trouve pas de DAB qui accepte nos cartes, mais heureusement on peut payer en Dollars US.

Petite ville très animée le soir, organisée sur un quadrillage de rues à angle droit, bordées de maisons basses.

Au détour d’une rue, splendide bolide des années 20 avec un moteur américain Lincoln V12.

 

Le 14/12

On prend la route vers 9h pour une tirée de 600km.

Mais il nous faut impérativement trouver un bureau de change et faire le plein, si possible en payant en carte bancaire.

On trouve tout ça dans une ville le long de la route vers 11h30. Ouf car on est Samedi.

Au bureau de change, compte tenu du peu d’officines recensées par Mr Google, nous décidons de changer 2100 euros.

Nous recevons en échange 2 330 000 pesos argentins en billets de 1000 avec un sac en prime pour les transporter !

Arrivée vers 18h dans la petite ville de Santo Tome. Ville quadrillée de larges rues avec une végétation luxuriante au bord du Rio Uruguay.

Nous dormons à l’hôtel casino en plein centre. Le casino est un « vrai » avec bandits manchots, tables de jeu de cartes et de dés.

 

Le 15/12

Nous partons pour 450 km de route le long du Rio Uruguay.

Au passage nous visitons les ruines d’une importante mission jésuite, Santa Maria La Major, perdue au milieu de la végétation.

 

Route vallonnée au milieu d’une végétation luxuriante qui doit nous conduire à des chutes sur le Rio, dans le Parc Provincial Mocona.

On y accède par une route en cul de sac de 30 km environ avec, in fine, le passage d’un pont submersible. Effectivement au passage du pont, l’eau nous paraît bien haute mais nous passons quand même pour trouver fermée l’entrée du parc , 2 km plus loin.

 

Renseignements pris, le parc est fermé à cause de la hauteur des eaux !

Retour à la ville d’El Soberbio, pour y trouver un petit hôtel bien sympathique après tous ces km.

 

Le 16/12

Départ pour les chutes d’Iguaçu à 300km environ.

Paysage montagneux entrecoupé de Rios avec une végétation omniprésente.

Au passage arrêt à Wanda pour visiter une mine d’améthystes.

Les pierres précieuses sont contenues dans des géodes, poches de roches encastrées dans les bancs rocheux environnants.

Les géodes se trouvent à même le sol rocheux

On en trouve directement sur le sol rocheux ou dans les parois des galeries de mines que nous visitons.

 

Puis arrivée à la ville d’Iguaçu.

Joli petit hôtel dans la verdure à l’entrée de la ville, avec de gros lézards-iguanes qui courent sur l’herbe au bord de la piscine.

 

Petit tour en ville avant le dîner, et notamment au point où convergent les frontières de l’Argentine, du Brésil et du Paraguay au centre du Rio Iguaçu.

 

Le 17/12

On prend un taxi pour aller voir les chutes depuis le Brésil voisin. En effet les voitures de location ne sont pas autorisées à franchir les frontières.

Grâce au taxi local on court-circuite les 2h de queues de la frontière !

Il nous dépose à l’entrée du parc qui couvre les chutes. De là un bus nous emmène au début d’un chemin bien aménagé qui permet, sur 3 km, d’observer les chutes qui tombent sur la rive Argentine située en face de nous.

Immense, impressionnant et magnifique !

En fin de journée retour à notre hôtel à Iguaçu en Argentine.

 

Le18/12

On repart en taxi voir les chutes côté Argentin cette fois. Il nous dépose à l’entrée d’un autre parc où un petit train électrique nous emmène vers les différents circuits de marche qui permettent d’approcher les chutes.

Ces circuits empruntent des passerelles suspendues tantôt au-dessus de l’eau, tantôt dans la végétation.

On arrive ainsi soit directement au pied des nombreuses chutes du site soit juste au-dessus à l’endroit où l’eau se déverse : impressionnant !

En plus ces passerelles nous permettent d’observer de nombreux animaux au cœur de ce milieu.

 

Au bout on accède, dans un brouillard d’eau, au « trou de l’enfer « , Endroit resserré où l’eau se déverse en bouillonnant dans un grondement assourdissant.

 

En revenant à l’hôtel, petit détour par un parc ornithologique.

 

 

 

Le 19/12

On amorce notre long retour vers Buenos-Aires distante de 1300 km.

Le beau temps qui nous accompagnait depuis le départ laisse la place à la pluie.

Au passage nous visitons les ruines d’une grande mission jésuite « Santa Maria La Mayor » à San Iniacio.

Ouverte en 1696, elle abritait plus de 1000 guaranis, les indigènes du cru. Les ruines sont impressionnantes dans ce décor végétal luxuriant avec au centre, les vestiges d’une immense cathédrale en pierres de lave.

 

 

 

Le 20/12

Journée de voiture pour arriver à Buenos Aires en fin d’après-midi.

Heureusement le temps s’est remis au beau fixe.

Passé beaucoup de temps dans les bouchons pour repérer un magasin où trouver des bouteilles de gaz compatibles avec nos 4×4, car le gaz est interdit dans les conteneurs.

Buenos Aires est une belle ville avec dans le centre, des constructions de qualité.

 

Malheureusement, en dehors du centre, c’est une ville immense sillonnée d’autoroutes et de voies rapides avec un trafic automobile très dense qui ne semble jamais s’arrêter.

Arrivée dans un  petit hôtel du centre-ville, proche du quartier de la Bocca.

L’immeuble, très fermé sur l’extérieur, s’ouvre sur de jolis patios intérieurs avec une petite piscine sur le toit !

Le soir nous allons dîner vers le quartier tout proche de La Bocca, berceau du tango Argentin.

Nous mangeons une parilla dans une petite rue très animée bordée de bars et de petits restos dont les tables s’étalent sur les trottoirs en empiétant largement sur la chaussée pourtant étroite.

Un parilla consiste en de gros morceaux de viande cuits sur un BBQ géant et servis sans aucun accompagnement.

 

21/12

Le matin, poursuite infructueuse de la recherche de points de vente de bouteilles de gaz adaptées.

Puis nous prenons un « City tour bus » pour faire le tour de la ville en 3h ce qui nous permet d’avoir une bonne vision de cette grande ville et des quartiers qui la composent.

Quartiers cossus du centre ancien, quartiers un peu décrépis, zones de constructions anarchiques où tous types de bâtiments se côtoient, zone du nouveau port bien léchée…etc.

Le tout maillé de belles avenues souvent ombragées et de quelques parcs.

 

 

Au passage le quartier très coloré de La Bocca et l’imposant stade de l’équipe de foot éponyme, attirent nos regards.

 

 

22/12

Le matin balade au port Madero de Buenos Aires, sorte de grande Marina autour des anciens quais bordés d’immeubles en briques, et où les grues de charges ont été conservées.

Dans l’un des bassins on trouve un ancien bateau de guerre datant, certainement, du tout début du 20ème siècle car il mêle gréement à 3 mats de voilier et propulsion au charbon avec 2 grosses cheminées

Tout autour de nombreux immeubles très récents se sont construits.

Puis on rend la voiture de location pour aller prendre le ferry et retourner à Montevideo, à notre hôtel du départ où nous attendent nos bagages.

 

URUGUAY

 

23/12

C’est le rand jour !  On récupère enfin nos voitures au port de Montevideo proche du centre en début d’après-midi.

Le Toy m’attend sagement au port.

A part un petit choc au rétroviseur droit de Daniel, elles sont intactes et n’ont pas été visitées par la douane, tant au départ qu’à l’arrivée.

Nous récupérons 3 voitures, les 2 autres restant sous douane dans l’attente de l’arrivée des autres participants début Janvier.

Retour à l’hôtel, pour une fois en voiture et pas à pied.

On fait le plein de carburant, car les véhicules ont été embarqués avec un niveau minimal pour limiter les risques d’incendie sur le bateau.

Puis sur le parking de l’hôtel, on commence le rangement et le rééquipement (GPS, VHF, tablette) qui se terminera demain matin.

 

Le 24/12

On termine la préparation des véhicules.

On fait les courses et du change en ville, et, en début d’après-midi, on quitte Montevideo direction Nord Est pour rejoindre la côte de l’océan Atlantique.

En effet, dans l’attente de l’arrivée , début Janvier, des é autres participants, nous decidons de partir au nord pour faire une petite incursion au Brésil voisin.

Malheureusement il pleut et la température fraichit aux alentours de 20 degrés.

On suit la côte pendant 150 km environ :au début elle est assez urbanisée puis devient plus sauvage à mesure qu’on s’éloigne de la capitale.

Nous trouvons un camping dans le petit bourg de Piriapolis

Nous y passons le réveillon de Noël, en mangeant dehors, entre nos voitures : foie gras et champagne sont au menu, comme il se doit.

 

Le 25/12

Journée pluvieuse qui nous gâche un peu le paysage.

On fait 160 km en essayant de suivre la côte et en évitant au maximum les routes à 4 voies, très fréquentées en ce jour de Noël.

Arrivée à Punta del Este, ville balnéaire très connue et très touristique.

Elle est néanmoins très agréable à visiter malgré la grisaille.

On y déjeune dans un excellent restaurant de poissons, non loin du port.

Puis on trouve un camping rustique proche de la mer et en pleine nature à La Predera.

Malheureusement il pleut.

 

Le 26/12

Ce matin le beau temps est revenu malgré quelques nuages et du vent. 20 à 23 degrés en journée

On continue de suivre la côte et ses longues plages battues par les flots, entrecoupées de zones rocheuses et parsemées de maison de vacances, souvent jolies, parfois délabrées

En milieu de journée nous arrivons à La Pointe du Diable, charmante petite localité un peu bohème en bord d’une très belle plage avec un cap rocheux où de grosses vagues se brisent.

De nombreux bateaux de pêche y ramènent du poisson

Nous déjeunons de poissons, bien sûr, dans un restaurant-cabane avec vue sur la mer

Puis nous passons au Brésil par la ville de Chui, formalités vîtes expédiées et avec le sourire.

 

BRÉSIL

 

Nous trouvons un camping en bord de mer avec une belle herbe grasse et un seul autre client : un couple de français qui voyagent à bord d’un ancien camion d’assistance du Dakar vieux de 30 ans ! Ils le retrouvent tous les ans et commencent par 1 mois d’entretien et de remise en état avant de continuer leur voyage et cela depuis un dizaine d’année !

Comme il est relativement tôt, j’en profite pour faire la lessive avant l’apéro

 

Le 27/12

Parti de bon matin, nous empruntons une route droite et monotone entre des prairies plus ou moins inondées pour rejoindre la ville de Rio Bravo en bord de mer.

Là nous trouvons une ville un peu triste et peu intéressante.  Nous la traversons pour prendre un bac qui nous amène de l’autre côté du Rio, à la pointe d’une très longue presqu’île qui nous conduira, toujours plus au Nord, vers la ville de Porto Allegre

Après 100km d’une jolie route entre prés et forêts, jalonnée de petits bourgs, nous trouvons un coin de bivouac à la sortie d’un village.

 

Le 28/12

Nous reprenons la route, puis l’autoroute pour aller voir un magnifique canyon, (d’après la photo du guide !) situé 200km au Nord de Porto Allègre, que nous éviterons.

En effet nous sommes Samedi de début de la semaine du jour de l’an et la circulation est extrêmement chargée sur l’autoroute.

Puis nous prenons une petite route, puis une piste sur 20 km, lente et cassante pour grimper dans la montagne.

Arrivés au bout, nous sommes dans le brouillard et les nuages. Le temps est tellement bouché que la dame qui garde l’entrée du parc où se situé le canyon, refuse de nous vendre des billets !

Ce sera donc pour demain matin.

Demi-tour pour redescendre dans la vallée où nous trouvons à camper dans une vieille ferme avec des gens très gentils qui font tout pour nous satisfaire : il amènent des chaises, nous ouvrent leur wifi perso, etc.

 

 

29/12

Il fait meilleur ce matin, nous remontons donc par la piste voir le Canyon « Fortaleza e Itaimbezinho ».

Effectivement c’est absolument magnifique et très bien organisé.

 

Le tout au milieu d’une végétation luxuriante avec de curieux arbres en forme d’araignée retournée, les araucarias, qui vivent 200 ans et atteignent 35 à 40m de haut.

En fin de balade, on va voir une ancienne ferme qui date de 1945 et nous montre l’habitat de gens du cru en ce temps-là.

Après 10 km de marche et une centaine de photos, nous reprenons la route puis la piste direction la ville de Gramado dans les montagnes.

C’est une ville de montagne organisée comme un immense parc d’attraction, avec manèges, statues de la liberté géante, casinos etc.…Malheureusement il y a un monde fou et plusieurs avenues sont fermées à la circulation car c’est la fête en ville. On met plus de 2 heures pour la traverser et, ensuite, pas moyen de trouver un camping.

On dort donc au milieu de la ville suivante, New Persopolis, dans un terrain en friche servant de décharge avec bennes et tas de gravats.

 

Le 30/12

Nous filons vers l’ouest pour aller voir la « vallée du vin « .

C’est une petite vallée couverte de vignes sur des collines pentues. On trouve aussi bien des vignes en rangs comme chez nous, que des vignes sur espalier, et des vignes en treille.

Visite et séance de dégustation à une cave qui se tient dans la reconstitution d’un château écossais en basalte : Casa Pedra. Gens très gentils, très belle cave, bon vin mais très différent du nôtre. Par exemple le Gewurztraminer blanc n’a rien de commun avec ce qu’on connaît en Alsace et ressemble à un Meursault !

 

 

On débute la route de retour vers Montevideo, distante de 1000 km environ.

Au bout de 300km, on trouve asile dans un parc au bord d’un petit lac, dont le gardien nous autorise, très gentiment, le camping.

 

31/12

Longue liaison par routes et autoroutes rectilignes donc un peu ennuyeuses mais, heureusement avec une faible circulation en cette veille de nouvel an.

On dort dans un joli petit camping au bord d’une lagune à Praia de Capilha.

C’est là que nous passerons, comme bien d’autres, le réveillon du nouvel an.

Petit à petit la longue plage se remplit de petits campements avec tentes,  groupe électrogènes portatifs, vélos, motos, barbecues et tout le nécessaire pour une longue soirée ; le tout dans une atmosphère bon enfant, joyeuse et festive.

Pour notre part, on dresse la table à l’abri des 4×4, car un fort et frais vent se lève.

Au menu du réveillon : foie gras apporté de France et vin pétillant de la cave de Pedra acheté la veille.

On se souhaite la bonne année bien avant minuit et…au lit !

 

Le 01/01

On continue notre remontée vers Montevideo.

 

URUGUAY

 

Le soir nous nous arrêtons en bord de mer au même camping qu’à l’aller, Aebu, pendant que Marilyne et Bruno continuent vers Montevideo pour préparer l’accueil des 2 derniers équipages.

 

Le 02/01

On rallie Montevideo en fin de matinée, après quelques courses en ville pour chercher des pièces relatives au gaz, permettant de brancher des bouteilles locales sur les systèmes européens.

Grâce à Daniel, ce qui était donné sur les forums comme impossible à réaliser, le devient .

Puis on se retrouve à l’hôtel, où les 2 derniers équipages nous rejoignent.

On file au port récupérer leurs véhicules.

Ce soir dîner dans un bon restaurant pour fêter nos retrouvailles.

 

Le 03/01

Journée de rangement des véhicules avant le grand départ demain.

 

Le 04/01

Départ à 6h30 pour prendre un ferry dans la ville de Colonia. En effet nos 4×4 sont trop hauts pour pouvoir utiliser le ferry direct entre Mojntévidéo et Buenos Aires.

Le ferry de Colonia, plus gros, nous fera traverser le Rio de la Plata pour arriver en Argentine, à 200 km au Nord-Ouest de Buenos Aires.

Puis routes et autoroutes pour contourner la capitale de l’Argentine, et rejoindre Las Flores.

 

ARGENTINE

 

Arrivée au camping municipal au bord d’un lac : malheureusement c’est Samedi soir et jour de fête.

On a donc droit à musique toute la nuit, vrombissement de motos, concerts d’aboiements, etc.… bref on n’a pas dormi.

 

Le 05 /01

On part visiter le musée Juan Emanuel Fangio à San José de Balcarce distante de 200km.

Magnifique musée au centre de la ville avec des voitures de courses rarissimes utilisées par le maître et par d’autres pilotes argentins.

 

Pourtant ce pilote légendaire aux innombrables victoires, n’a passé son permis de conduire qu’après la fin de sa carrière !

Puis 200km encore, plutôt piste, pour trouver un magnifique bivouac en bord de mer.

Nous nous aventurons sur la plage, puis dans les dunes pour trouver un coin à l’abri du vent : impossible. Nous nous replions dans la pinède qui borde le littoral.

Pas de voisins, donc on va pouvoir bien dormir cette fois.

Raté ! Vers 22h, au milieu de notre premier sommeil car on se couche tôt en raid, la police vient gentiment nous demander de partir pour rejoindre le camping tout proche (2km) car nous sommes dans un parc naturel !

 

Le 06 /01

Après donc une nouvelle nuit (un peu) écourtée nous repartons en direction de la Péninsule de Valdès.

D’abord pistes puis routes pour arriver au camping au bord du Rio Colorado, dans la ville du même nom.

Le Rio sépare la Pampa Argentine de la Patagonie.

Joli camping au bord du Rio mais très bruyant car proche de la route.

 

Le 7/01

Journée de route, 700 km, pour rejoindre la péninsule de Valdès, connue pour les apparitions de baleines et autres cétacés.

Malheureusement les 2 campings sont pleins. Nous reviendrons demain.

Nous nous rabattons sur un camping à la sortie de la ville la plus proche, Puerto Madryn, distante de 80 km. Là aussi beaucoup de monde car ce sont les grandes vacances scolaires.

 

Le 08/01

On passe la journée à visiter la péninsule de Valdès, site naturel préservé, très connu.

Différentes pistes, bien balisées et imposées mènent à des points d’observation.

On voit ainsi des colonies de lions de mer, des éléphants de mer, des bandes de manchots mais pas d’orques ni de baleines.

 

 

Sur terre on a vu des tatous, et des sortes de lamas, appelés ici Guanaco. Ils sont très agiles pour sauter les barrières censées les protéger des dangers de la route !

 

Le temps est brumeux avec des entrées maritimes, ce qui gâche un peu les photos.

Malgré cela, nous sillonnons le parc toute la journée, et trouvons de la place dans le camping du site pour y dormir.

En fait c’est cher et un peu (beaucoup) pourri. On s’en contentera.

 

Le 9/01

Longue journée de routes monotones pour descendre encore plus au Sud.

Joli camping non loin de la mer à Rada Tilly.

Il fait toujours beau, mais nettement plus frais ,17 degrés.

 

Le 10/01

La descente continue, mais en terrains plus variés, parfois en bord de mer. Les km passent ainsi plus vîtes.

Arrivée au camping municipal de Puerto San Julian.

Joli camping, ombragé en bord de la lagune où se réfugia longuement Magellan par très mauvais temps en 1520.

Ceci explique pourquoi il y a une réplique de galion sur la grève. Celle-ci permet d’appréhender combien ces navires étaient exigus pour de tels voyages aux longs cours.

 

Le 11/01

Toujours de la route monotone.

CHILI

 

Passage de la frontière entre Argentine et Chili, l’entrée au Chili étant longue et laborieuse, avec des queues aux guichets interminables (3h).

Puis petite traversée en ferry du détroit de Magellan avant d’emprunter » la Route De La Fin Du Monde ».

Bivouac au camping municipal de la ville de Cerro Sombrero. Bien tenu, et gratuit !

 

ARGENTINE

 

Le 12/01

On repasse la frontière pour rentrer en Argentine et gagner la ville bien connue d’Ushuaia.

Le temps est frais et pluvieux avec 16 degrés.

Peu à peu, la Pampa disparaît pour laisser place à un paysage plus vallonné avec des forêts de conifères couverts de lichens et de plus en plus découpé par des bras de mer.

Puis nous sommes dans une zone de bras de mer dominés par de moyennes montagnes.

Le temps fraichit ; 5 degrés, fortes rafales de vent et giboulées de neige fondue : nous sommes dans la terre de feu !

Une route très sinueuse nous amène à Ushuaia, la ville (presque) la plus au sud du monde !

C’est une bourgade colorée et animée, blottie au pied de montagnes enneigées au fond d’une baie du « canal » de Beagle.

Arrivée dans un bel hôtel (chauffé !) et le soir, excellent dîner dans un restaurant gastronomique qui domine la ville, tenu par un chef français.

 

Le 13/02

Grasse matinée, un vrai luxe ! et visite de la ville et de ses alentours en City Bus :

 

 

Nous quittons Ushuaia pour remonter vers le Nord, en direction de Santiago.

 

Le 14/01

En route pour Punta Arena au Chili que nous atteindrons demain.

Départ tôt (7h), car on a 600km à faire.

 

CHILI

 

Route puis belle piste pour rentrer au Chili par un petit poste de douane au milieu de nulle part.

Rencontre insolite : une drague aurifère échouée au bord d’une mare asséchée : vestige de la ruée vers l’or de la première moitié du vingtième siècle.

Puis la piste longe pendant 250 km le détroit de Magellan.

Arrivés à Porvenir, on apprend que le ferry est à l’arrêt à cause du vent et qu’ il est déjà complet pour le lendemain.

Donc on repart par la route pour trouver un autre ferry qui nous permettra de traverser le détroit : détour de plus de 300 km pour arriver à Punta Arena.

Le soir, bivouac en plein vent, au milieu de nulle part.

 

Le15/01

5 degrés dehors au réveil et 8 dans la cellule !

Piste pour reprendre le bac pris lors de la descente vers Ushuaia, et retraverser le détroit de Magellan pour repasser de la Terre de Feu en Patagonie, mais en restant en territoire chilien.

 

Nous arrivons à Punta Arena, ville importante qui était une escale majeure dans le détroit de Magellan pour les nombreux bateaux qui transitaient entre les océans Pacifique et Atlantique avant l’ouverture du canal de Panama.

Visite du marché aux poissons, bien gardé à l’entrée par une statue de San Pedro, pleine de naïveté.

Puis change, courses et on part au bivouac à 60 km de la ville.

Le bivouac est au bord d’une lagune de montagne, la Laguna Parillar, dans un parc naturel : endroit magnifique malgré le temps très changeant entre pluie et soleil, avec 9 degrés à 17h.

 

Malgré cela, on décide de faire un BBQ et de manger dehors derrière une cabane en planches : Vivifiant, mais très convivial.

La nuit le temps fraichi encore. Au réveil il fait 6 degrés dans la cellule !

 

Le 16/01

On part visiter le fort de Bulnes, au Sud de Punto Arena.

Ce fort marque et symbolise la prise de possession du détroit de Magellan par les chiliens. Il surveillait le trafic des bateaux.

Magnifique site :

– Le fort à été entièrement reconstitué avec des techniques proches de l’époque : enceinte, église, dortoirs, logements etc., tout en bois

 

– Le promontoire sur lequel est bâti le fort est desservi par un chemin qui en fait le tour, donnant accès aux grèves jonchées de bois flotté.

On en profite pour faire un longue marche sur la grève.

Puis nuit dans un petit camping, bien à l’abri sous de grands arbres et avec un abri pour le diner.

 

Le 17/01

On repasse par Punta Arena pour voir le cimetière de la ville où les très imposants tombeaux des notables de la ville témoignent de son opulence passée.

Puis à la sortie de la ville on visite un musée où 3 bateaux mythiques pour la Patagonie ont été reconstruits à l’identique :

– Le galion de Magellan avec lequel il a découvert le détroit.

 

– Le Beagle, bateau utilisé par l’anglais Fritz Roy pour faire le tour du monde en emmenant Darwin avec lui, ce qui permit à ce dernier l’élaboration de la théorie de l’évolution des espèces.

-Le bateau qui permit  grâce à ses multiples croisières, de revendiquer la possession  du détroit de Magellan par le Chili.

Puis route en direction de Puerto Natales, petit port typique de Patagonie, au pied du tout début des Andes.

 

Ce soir on dort à l’hôtel, chauffé !

 

Le 18/01

Nous entrons dans un paysage de fjords encaissés entre de hautes montagnes aux sommets couverts de neige.

On traverse le parc Torre Del Plane, très réputé au Chili, avec plusieurs arrêts pour des balades à pied dans un décor splendide.

Passé l’entrée du parc (36 USD pour nous, étranger pour….1USD pour les chiliens !), nous faisons une marche de 4 km pour accéder à une vue sur le glacier Grey, et voir nos premiers icebergs.

 

Marche très difficile, avec un vent APOCALYPTIQUE ! , mais MAGNIFIQUE !

Bivouac au bord du lac Azul, avec vue sur la montagne des 3 tours, symbole du parc.

 

Le paysage est une succession de lacs au pied de montagnes enneigées.

 

Le 19/01

Passage plutôt rapide de la frontière Chili/ Argentine, 65 km après le départ.

 

ARGENTINE

 

Puis direction la jolie petite ville de El Calafate.

Celle-ci devrait son nom au fait que c’était un port où les bateaux pouvaient calfater au début de la navigation à voile dans la région.

Le calfatage est l’opération qui consiste à refaire l’étanchéité d’une coque en bois en insérant des cordons d’étoupe imprégnés de goudron entre les planches des bordés qui forment la coque.

Courses et pleins faits, bous allons voir, 50 km plus au Nord, le très connu glacier du Perito Moreno qui se jette dans un lac entouré de montagnes : spectacle grandiose par la puissance dégagée par les séracs qui s’abattent dans le lac d’une hauteur de 70 m, par les multiples nuances et reflets de la glace, et par le cadre imposant et sauvage.

Un des points forts de ce début de voyage.

 

Camping après 60 km de piste, au bord du lac Lago Roca.

 

Le 20/01

Visite du musée-centre de documentation sur les glaciers à la sortie de El Calafate, puis routes pour arriver à la petite ville d’El Chalten, blottie au creux des montagnes.

Ville très touristique, car point de départ de nombreux treks et qui n’existe que depuis 100 ans environ.

Nuit au camping local, bondé, par un temps bouché et très frais.

 

Le 21/01

Nous restons dans les environs d’El Chalten, car ce soir, nous y dormons à l’hôtel.

On projette une petite marche de 3h A/R vers un lac, malheureusement on y renonce devant le tarif prohibitif demandé pour accéder au petit chemin qui y mène : 45 euros par personne !

A la place on prend une mauvaise piste sur 37 km qui nous mène à un autre lac tout aussi beau et qui est à la frontière avec le Chili.

 

Le 22/01

Route puis piste en direction du Nord.

Après une belle matinée et 16 à 18 degrés, il se met à pleuvoir.

Passage à Bajo Caracoles, 5 maisons au milieu de nulle part, pour faire le plein et direction le canyon de Los Pinturas que nous visiterons demain.

Bivouac au bord de la mauvaise piste qui y mène. Vent et petite pluie, on dîne chacun dans nos voitures.

 

Le 23/01

Descente dans le canyon qui se visite à pied.

Cadre splendide, et de nombreuses peintures rupestres datant de 9 à 7000 ans : des mains, des guanacos, scènes de chasse etc.

 

 

Puis cap sur la petite et jolie ville de Los Antiguos, non loin du Chili et au bord du lac Buenos Aires, capitale argentine de la cerise.

Effectivement les cerises achetées sur place étaient délicieuses ; bien charnues et sucrées.

Non prenons ensuite une piste de montagne qui doit nous amener, en 90 km, à la frontière du Chili que nous passerons demain.

A mesure qu’on s’élève, il fait de plus en plus beau : c’est très bon pour les photos :

Bivouac au milieu d’une forêt à 800m d’altitude, en limite (?) d’un parc et c’est l’occasion de faire un bon feu avec le bois qui traine un peu partout.

 

Le 24/01

Poursuite de la piste jusqu’au petit poste frontière entre Argentine et Chili.

 

La piste culmine à 1500 m d’altitude, l’occasion de voir nos premiers condors, oiseaux géants des andes pouvant atteindre 3m d’envergure.

 

 

CHILI

 

Poste frontière au milieu de….rien, passage laborieux, 3h au total.

Puis pistes jusqu’à la petite ville de Puerto Tranquillo au bord du lac Buenos Aires (General Carrera pour les chiliens)

Camping venteux et rustique

 

Le 25/01

On part par la piste voir un lac et le glacier Exploradores  perchés dans la montagne.

On y accède par une marche, courte mais très accidentée.

 

Puis on reprend la piste qui chemine entre lacs et montagnes avec de très nombreux ponts en plus ou moins bon état et de nombreuses cascades descendant de la montagne pour venir gonfler le rio qui suit le fond de la vallée.

 

La piste s’arrête sur un embarcadère uniquement fréquenté par des pêcheurs.

Donc demi-tour. Au retour nous nous arrêtons dans un très joli petit camping en pleine forêt. Le couple qui le tient y fait de délicieuses tartes dont nous profitons largement.

 

Le 26/01

Nous rejoignons par la piste la petite ville de Coyhaique où un hôtel nous attend.

L’occasion de faire les courses et le plein.

Grande piste sous une légère pluie qui suffit à la rendre glissante et à « dégueulasser » nos véhicules.

D’où, en arrivant, séance de lavage au Karcher dans une station proche de l’hôtel.

Mais, au passage, curieux cimetière où chaque tombe est ce que nous appelons chez nous, une cabane de jardin .

 

Le 27/01

On reprend la longue route qui monte vers le Nord appelée La Careterra Australe.

En chemin on se détourne pour rejoindre un  petit port dans un fjord qui donne sur l’océan Pacifique : Puerto Cisnes. Malheureusement il pleut.

Puis direction le parc de Queulat qui s’étale dans les montagnes abruptes qui bordent l’océan pacifique avec de magnifiques points de vue.

A la sortie du parc, camping très rustique mais sympathique en bord d’un bras de mer.

Sur la « plage » on ramasse à même le sol plein de moules qui feront notre repas du soir accompagnées de gros crabes proposés, déjà cuits, par la tenancière du camping.

Diner sous ma bâche auvent car la pluie redouble, nous obligeant à vider régulièrement les poches d’eau qui s’y forment.

 

Le 28/01

On fait quelques km pour rejoindre le départ d’une marche dans un parc qui doit nous conduire à un point de vue sur un glacier.

Billets obligatoirement pris par internet, d’où 2h de perdues suite aux réseaux déficients, puis obligation de revenir à l’entrée du parc avant 16h, montée lente et difficile, etc. : Avec Daniel et Gislaine on a fait que la moitié du chemin avant de nous en retourner (alors que d’autres, qui marchent vite ont pu faire la totalité).

On a quand même réussi à franchir le pont suspendu qui enjambe le torrent alimenté par le glacier et à grimper dans la dense forêt primaire qui s’étale à ses pieds.

Puis route et pistes, magnifiques, longeant des lacs et fjords, avec un temps redevenu beau et clément pour rejoindre un très beau camping à l’entrée de la petite ville de Futaleufu connue au Chili comme la Mecque des sports d’eau libre : kayak, rafting, canyoning etc…

 

ARGENTINE

Le 29/01

10 km après le départ, passage de la frontière Chili-Argentine.

C’est un peu laborieux car l’un des participants mit un certain temps pour retrouver sa carte grise !  Mais tout finit par rentrer dans l’ordre, heureusement.

Puis nous repartons pour traverser, par une  belle route, le parc de Los Alerces, avec ses nombreux lacs enchâssés entre les montagnes.

Comme toujours en Argentine tout y est payant avec des prix spéciaux pour les étrangers : 40 euros par personne pour entrer dans le Parc et, même, 2 euros de l’heure pour stationner au départ des balades.

Nous en ferons une pour aller voir un joli lac et sa plage en empruntant un pont de singe.


Le soir camping au bord du lac d’Epuyen, sous des Alerces millénaires, arbres endémiques de la région, et hauts de plus de 30m.

Il fait 30 degrés et le soleil brille de tous ses feux : j’ai donc remis short et sandales. Un bonheur !

 

Le 30/01

Nous partons pour rejoindre la ville de San Carlos de Bariloche en traversant une région très touristique et très connue au Chili.

Malheureusement les 100 premiers km se font dans une fumée froide qui masque le paysage, résidus de gros incendies de forêts qui remontent à la semaine passée.

Sortis de cette zone, nous pouvons profiter du magnifique paysage par un grand soleil et 25 degrés.

Arrivés à la ville de Bariloche qui s’étale tout le long de la rive d’un grand lac, c’est la cohue en cette période de grandes vacances en plein été austral : des gens et des voitures partout, plages bondées, magasins débordés etc…

Nous faisons tout notre possible pour traverser et quitter la ville au plus vite !

Sortis de la ville la paysage change totalement et devient plus aride.

Très belle route puis piste pour rejoindre le lac Traful et notre hôtel qui domine le lac.

 

Le 31/01

Très longue piste dans les montagnes pour gagner un petit poste frontière entre Argentine et Chili perché à 1150m d’altitude.

Quoique très cassante sur une bonne partie du trajet, la piste est magnifique par son tracé et les paysages environnants.

 

CHILI

Arrivés au Chili on finit le parcours par une belle route qui nous amène à la petite ville de Conaripe, très touristique.

Les campings au bord du lac Calafouen étant tous complets, et vu la foule qui s’y presse, nous faisons 5 km pour trouver un bivouac, désert, mais lui aussi au bord de l’eau.

 

 

 

Le 01/02

Route et pistes pour traverser 2 parcs naturels, Villarica et Conguillio.

Dans le premier, la progression s’avère vite très difficile : piste défoncée par les ravinements, étroite entre les arbres, très pentue avec des rochers émergents etc.

On met les vitesses courtes, parfois les blocages et on utilise les treuils pour aider le fourgon Sprinter à passer car il n’a pas de rapports lents.

Par contre le parcours est très beau, au milieu d’une forêt d’Arucarias dont certains sont millénaires avec des troncs énormes et grands (plus de 50m).

 

On mettra 2h pour faire les 8 km les plus ardus !

A la sortie on voit le volcan qui domine le parc et qui est encore en faible activité vu son sommet gris de déjections.

Le deuxième parc, Conguillio, s’étend lui aussi au pied d’un volcan, mais actif celui-ci, puisque la dernière éruption remonte à 2008 ainsi qu’en témoignent les coulées de lave qui zèbrent le paysage.

Malheureusement, le parc est fermé à notre arrivée un peu tardive et nous ferons un détour de 140 km de pistes pour rejoindre vers 21 h le camping, très rustique, de ce soir.

 

Le 02/02

50 km d’une belle route pour rejoindre la fameuse route panaméricaine qui doit nous amener à Santiago, capitale du Chili distante de 675 km.

Sitôt arrivés, on cherche un laveur de voitures : pour Daniel et moi, ce sera une gentille famille habitant dans une zone industrielle qui se chargera de rendre nos véhicules présentables, à raison d’une heure de travail acharné par voiture. Une chance car on est Dimanche 18h et un complément de revenus bienvenu pour eux!

Merci internet pour nous avoir déniché cette adresse.

Puis arrivée à l’hôtel, non loin de l’aéroport, où nous retrouvons Paul et Violette venus de France le matin par avion.

Ils prendront le relais au volant de la voiture conduite par Gérard, ce dernier devant rentrer après notre visite à l’île de Pâques.

 

Fin de la première partie

Pour accéder directement à l’album de photos de cette 1ère partie, cliquez  ICI

 

Pour accéder directement au récit de la 2ème partie, cliquez ICI

 

 

    1 Comment

  1. Pas de mots, sauf: Magnifique!❤️

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