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Mauritanie 2020

Mauritanie 2020

  • Author: Famille Tricart
  • Date Posted: 12 Avr 2020
  • Category:

Récit de notre raid en Mauritanie de Mars Avril 2020, malheureusement tronqué suite au coronavirus.

Le 02 et 03 Mars

En Mars 2020 nous sommes partis pour un raid 4×4 en Mauritanie organisé par DreamTeam Aventures. En fait les organisateurs sont nos amis, Marilyne et Bruno, d’East Africa Tracks qui ont « fusionnés » avec Sud Expe sous couvert de Dream Team.

Leurs compétences et leur gout pour les beaux parcours originaux nous promettent un raid magnifique, loin des sentiers battus.

Notre parcours tronqué par la crise du coronavirus

Pour rejoindre Agadir, lieu de départ du raid, nous choisissons  de descendre en voiture jusqu’à  Algesiras plutôt que d’embarquer à Sète comme prévu initialement. En effet la promiscuité  dans un bateau pendant 45 h de traversée nous a semblé dangereuse en ces temps de Coronavirus. Nous sommes deux véhicules, le Mercedes G de mon frère Jean-Louis et mon Toyota GRJ 79.

Rien à signaler pendant ce parcours si ce n’est une nuit passée au « Bola camping » près d’Alicante qui porte bien son nom puisque la maison du propriétaire est une immense sphère en béton construite de ses mains !

La maison sphérique du camping La Bola

Traversée très rapide (1h30) entre  Algesiras et Tanger, et nous commençons notre route vers Agadir

 

Le 04 Mars

En cours de route nous nous arrêtons à  un joli village entre mer et lagune près d’El Jadida.

Bon dîner dans un restaurant chic et nous passons la nuit sur un vaste parking aménagé et gardé.

Il fait du vent et 18 degrés mais le soleil brille de tout ses feux.

 

Le 05 Mars

On trouve un très joli camping à 5 km d’Essaouira ; nous installons le camp puis partons visiter la ville. Celle-ci est toujours aussi  attachante et pittoresque et, heureusement, il y a peu de monde.

Essaouira

Une ruelle d’Essaouira

 

Le 06 Mars

Nous traversons les montagnes pour rejoindre l’autoroute direction Agadir.

En parcours nous passons un col à 1400 m, dans les nuages, puis la pluie et avec 7 degrés dehors !

A l’entrée d’Agadir nous faisons 60 km de petites routes pour aller visiter à Inoumar, le plus grand grenier à grains, conservé, du Maroc. Il se mérite par une marche d’approche qui débute par un ancien Ksar en ruine et se poursuit sur un sentier de montagne de 30 minutes environ au bout duquel un guide nous attend, tout sourire ! Vu l’absence de toute signalisation et les difficultés de l’approche, il ne doit pas être débordé par les visites.

 

Le grenier date de 1700 environ et comprend 350 alvéoles à grains pour conserver les récoltes de 13 villages alentours. Il est totalement fortifié avec remparts et tours, porche en chicane, et meurtrières.

Le grenier vu d’en haut

Le tout dans un quadrilatère de 200 m par 200 m environ qui domine la vallée.

Il est en parfait état de conservations avec porte et cadenas pour chacune des alvéoles qui sont empilées sur 3 niveaux.

Les alvéoles des villageois où ils conservent le grain

Le gardien nous montre même des certificats de propriété datant du 17 ème siècle et gravés sur des morceaux de bois. C’est un site vraiment exceptionnel présenté par un guide passionné.

Certificats de propriété

En fin de journée, nous trouvons un petit camping, très agréable entre Agadir et Taroudan.

 

Le 07 Mars

Nous rejoignons le groupe qui se forme à l’Hôtel des Roses à Agadir. Nous sommes 11 voitures plus celle de nos guides, Didier et Martine, celle des 2 mécaniciens accompagnateurs et celle du médecin et de son épouse.

Après plus de 3000 km de route depuis la maison, l’après-midi au bord de la piscine est la bienvenue avant d’attaquer notre périple.

 

Le 08 Mars

Départ de bon matin par 30 km de goudron pour sortir de la ville, puis c’est une jolie piste suivant le bord de mer, tantôt sablonneuse lorsque la côte est basse, tantôt rocailleuse lorsque la côte s’élève.

La piste dessert de nombreux et très pauvres villages et cabanes de pêcheurs.

Le franchissement de quelques cordons de dunes ouvre la liste des premiers et inévitables plantages.

Au bout de la piste, retour sur le goudron pour une centaine de km. C’est l’occasion de voir une très belle arche creusée dans la falaise par l’océan.

Arrivée au bivouac vers 17 h: du soleil, du vent et 25 degrés.

 

Le 09 Mars

Nous commençons par une petite route qui longe le bord de mer sur 100 km, pour rejoindre la fameuse piste « de la plage blanche » bien connue des amateurs de 4X4.

Cette piste se passe à marée basse et pendant 40 km il nous faut mettre pied au plancher pour trouver notre chemin entre mer et dunes, en limite du sable mouillé découvert par la marée basse. Grand moment dans un paysage magnifique. La plage blanche doit son nom aux aviateurs de l’aéropostale pour qui c’était un repère visuel essentiel dans leur navigation vers Dakar. Malgré la décolonisation, le nom est resté.

Nous sortons de la plage en remontant un oued avec de nombreux passages à gué et nous voyons nos premiers troupeaux de « chameaux » comme on appelle les dromadaires partout en Afrique.

Puis nous prenons une piste qui nous ramène vers l’intérieur des terres en traversant un grand plateau mi sablonneux mi caillouteux pour rejoindre notre campement.

Celui-ci se tient à côté d’un joli hôtel construit à l’ancienne comme un ksar avec, à l’horizon, un ancien ksar d’époque.

Maintenant que nous sommes éloignés de la mer, il fait plus de 30 degrés et la douche est délicieuse !

 

Le 10 Mars

Nous empruntons la grande et unique route qui rejoint la Mauritanie en suivant le bord de mer.

Route monotone et quasi rectiligne avec de très rares agglomérations et entrecoupée de contrôles de gendarmerie, toujours très gentils et aimables.

Quelques épaves jalonnent la route, témoignant de la rudesse de l’océan dans cette région.

Epave

Au passage nous voyons, en bord de route, « le gouffre du diable », en fait un grand trou dans la falaise creusé par l’océan.

Le gouffre du diable

Puis c’est la lagune de Naifa, paisible et reposante, étape des oiseaux migrateurs en route vers l’Afrique,

Enfin un arrêt à Tarfaya, anciennement Cap Juby, est l’occasion de visiter un petit musée dédié à l’aéropostale.

Passé Boudjour, nous montons le campement sur une plage en bord de mer, à quelques km de la route.

 

Le 11 Mars

Après une nuit très très venteuse, nous reprenons le goudron pour rejoindre Dakhla, terme de notre étape.

Arrivée vers midi, nous déjeunons dans un bon restaurant de poissons au bord de la lagune.

 

Le 12 Mars

Direction la frontière mauritanienne par 350 km de goudron désert et rectiligne.

Passage de la frontière en plein zénith, long, lent, et…folklorique au niveau organisation mais tout se passe bien en 6 à 7 heures « seulement » grâce aux accompagnateurs prévus par l’organisation.

Au sortir de la douane nous avons la chance de traverser la voie Nouadhibou /Zouerate au moment ou le long train de minerai arrive dans un nuage de poussière.

Puis nous rejoignons le bivouac au milieu de nulle part mais au pied de jolies barcannes à l’entrée de la piste qui mène à Zouerate.

 

 

Le 13 Mars

Etape de piste au travers des dunes en suivant la voie ferrée Zouerate/Nouadhibou.

Beau paysage de regs et de dunes ondulantes peu élevées.

 

En début d’étape, arrêt dans un petit camp de nomades pour les salutations d’usage et voir de plus près les conditions de vie très rudes de ces populations.

Puis nous nous arrêtons chez un meccano installé en plein désert, au milieu d’un éparpillement de pièces et de carcasses de voitures : impressionnante solitude  avec rien à l’horizon sur 360 degrés. Pourtant quelques « clients » arrivent de nulle part pour réparer leur monture.

 

Enfin nous faisons une petite halte dans la gare intermédiaire entre Nouadhibou et Choum et qui sert au croisement des trains montants et descendants car il n’y a qu’une seule voie sur tout le parcours.

Bivouac dans un magnifique creux entre dunes et rochers.

 

 

Le 14 Mars

Tout au long de la journée nous cheminons sur et hors-piste en suivant la voie de chemin de fer jusqu’à Choum, la deuxième gare intermédiaire entre Zouerate et Nouadhibou.

La piste franchit de nombreux cordons de dunes, peu élevés mais très mous entrecoupés d’espaces plus dégagés tout aussi mous.

Au passage petite halte pour voir passer le train du matin, toujours aussi impressionnant.

Puis nous nous écartons de la trace pour aller voir Ben Amina, le 3° plus gros monolithe du monde (après Uhuru et un autre, également en Australie).

Plus loin le monolithe d’Aicha, plus petit, nous offre à sa base des gravures modernes commanditées par une ONG. Surprenant en cet endroit, mais joli.

 

Puis nous traversons Choum, gros village ensablé sans grand intérêt, pour aller voir le tunnel « du général De Gaulle »

A l’époque la voie projetée pour desservir la mine de Zouerate devait, pour éviter une montagne, passer sur une toute petite portion du territoire géré alors par les espagnols. Ceux-ci, pour autoriser le passage, réclamait la moitié des revenus de la mine d’Atar ! Pour échapper à cette exigence exorbitante, le Général décida le percement d’un tunnel en 1962 et qui servit quelques années, jusqu’à un accord plus raisonnable qui permis de rétablir la voie à l’endroit prévu. Les voies ont été alors démontées mais le tunnel est resté, intact.

Le tunnel du général

C’est ce tunnel long de 2 km que nous avons pu emprunter.

Le soir bivouac dans le sable à l’ombre des acacias.

 

Le 15 Mars

Très belle journée de piste, de sable et de dunes au milieu d’un paysage magnifique pour rejoindre Atar.

Chaque km le paysage change : sable ocre, pierres noires, acacias, maigre végétation verte, et , au milieu de rien, des chameaux, curieux et tranquilles, comme intégrés au paysage.

A Atar, nous refaisons les pleins, avant de rejoindre notre bivouac dans un oued sablonneux à quelques km de la ville.

 

Le 16 Mars

Belle journée de piste au cœur de paysages changeants mais toujours magnifiques :

Fonds d’oued, chotts, dunes, falaises noires, grands regs caillouteux : la totale en une journée.

En prime on traverse quelques villages où l’on nous présente de l’artisanat local qui fera de beaux cadeaux à notre retour tout en aidant ces pauvres gens à vivre.

Bivouac entre dunes et cailloux.

 

Le 17 Mars

Poursuite en hors-piste en direction de Chinguetti .

Itinéraire essentiellement sableux avec de grandes étendues de sable où nous roulons à 80 ,km/h sans effort. Puis ce sont quelques cordons de dunes qui nous amènent au fort d’El Ghallaouiya.

Le fort

Puis c’est le fameux cratère Guelb Er Richat, large de 40 km mais peu visible du sol alors que son tracé sur la carte est très impressionnant.

Notre trace sur la carte du cratère

On accède au fond du cratère par une forte descente de sable et c’est le bivouac

Descente dans le cratère

 

Le 18 Mars

Nous traversons le Guelb Er Richat puis de grandes étendues de sable pour arriver à Ouadane, ancienne ville fortifiée de plus de 5000 habitants, étape importante des caravanes et des pèlerinages à La Mecque. La ville, toute en pierres, s’est bâtie sur un plateau rocheux qui domine une palmeraie.

Ouadane

Peu à peu désertée par ses habitants, elle est quasiment en ruines mais sa visite est très parlante d’un ancien mode de vie d’il y a plusieurs siècles avec sa mosquée, ses ruelles étroites, son puits fortifié, et ses remparts.

La pause de midi est l’occasion de fêter l’anniversaire de Morgane, la plus jeune de notre groupe et d’Alain le mécanicien avec un joli gâteau amené par Sidi, notre guide bienveillant.

Puis après une nouvelle chevauchée de dunes ondulantes, nous arrivons à Chinguetti, ensablée au bord de son oued à sec.

Je refait le plein soit 220 litres en trois réservoirs. Dès que je redémarre, le moteur tousse puis cale ! Le pompiste m’a mis du gasoil au lieu d’essence. Nous passons donc l’après-midi à démonter les blindages qui masquent les orifices de vidange, vidanger les réservoirs dans des bassines, les transvaser dans des bidons, puis reremplir le tout en essence à partir de jerrycans collectés chez l’habitant !

Vidange des réservoirs

Le pompiste, désolé, accepte de me racheter le gas-oil transvasé dans les bidons. Le moteur redémarre après quelques hésitations, et semble n’avoir subi aucun dommage : c’est l’essentiel et j’en suis quitte pour une belle frayeur.

Adieu la visite de Chinguetti, qu’heureusement je connaissais déjà.

Bivouac dans un camping à la sortie de la ville avec un bon couscous pour diner.

 

Le 19 MARS

Au réveil, juste avant de partir, un militaire vient nous annoncer que, suite au développement du  coronavirus, nous sommes consignés dans le camping, au moins jusqu’au 26 Mars, soit 14 jours après notre entrée en Mauritanie. Nous nous réinstallons donc dans le bonne humeur car ce délai ne devrait pas trop perturber la poursuite de notre voyage.

 

 

Du 20 au 26 Mars

Les journées s’écoulent lentement. Heureusement il ne fait pas trop chaud. Le camping dispose d’eau, de douches et WC sommaires et on nous sert une pension complète locale très correcte.

C’est l’occasion de réviser, ranger et nettoyer les voitures, classer les photos et faire la lessive.

Donc notre séjour forcé, bien que long, n’est pas déplaisant et est supporté par tous avec bonne humeur.

 

Le 26 Mars

C’est aujourd’hui la fin de notre quarantaine. Le médecin de l’hôpital de Chinguetti  vient prendre notre température et nous remettre un certificat de confinement : tout va bien et nous pourront partir demain matin après la visite de »autorités locales »

 

Le 27 Mars

Nous attendons en vain les autorités toute la journée, voitures chargées et prêtes au départ !

Cela se corse….

 

Le 28 Mars

Ce matin les « autorités » exigent  par téléphone ( !)notre départ immédiat vers Nouakchott car demain midi, toute circulation sera interdite entre les différentes villahia du pays.

Mais elles n’ont aucun point d’accueil pour nous dans la capitale et aucun contact à joindre. Par ailleurs, l’ambassade de France en Mauritanie, contactée par téléphone,  indique aussi  n’avoir aucun accueil pour nous et aucun vol de rapatriement de prévu dans les prochains jours.

Après concertation, nous décidons de rester à Chinguetti, dans notre camping bien sécurisé et en payant notre demi-pension. Seuls 2 véhicules, escortés par le chauffeur mauritanien, son aide et un militaire, décident d’aller à Nouakchott.

 

Le 29 Mars

Nuit et journée difficiles car les 3 mosquées qui encadrent le camping, diffusent 24h/24 par haut-parleurs, des sourates du Coran censées, d’après notre guide, lutter contre le coronavirus !!!.

Même les boules Quies ou les tampons de Sopalin dans les oreilles ne parviennent pas à atténuer suffisamment le son pour pouvoir dormir.

Espérons que cette thérapeutie n’est prescrite que pour le week-end !

Les journées continuent de passer lentement en suivant, pour moi, un schéma quasi immuable :

-Vers 7h30 levé et toilette

-Vers 8h, petit déjeuner servit dans la « salle à manger » obscure mais fraiche du camping,

-De 9h à 11h30, bricolages divers, nettoyage du 4×4 en enlevant le sable accumulé depuis……. la veille, lessives,

-Vers 11h30 préparation du repas de midi

-12h, repas de midi sous la bâche tendue entre les voitures

-De 13h à 15 h sieste, lecture et WhatsApp dans une des petites cases du camping

-Douche vers 15h 30

-Bla bla et tour du camping, attente, sudoku, mots flèches,

-17 h partie de tarot

-19 h apéritif avec mon frère Jean-Louis et quelques voisins

-20h Diner dans la « salle à manger »

-21h/22h discussions sous le ciel étoilé

-Lecture dans la cellule du 4×4

-Vers 23h extinction des feux

 

Du 30 Mars au 1 Avril

La température monte petit à petit pour atteindre les 40/42° c ce qui commence à nous affecter.

Puis la situation évolue. En résumé :

-L’ambassade contacte Didier pour lui demander de fournir la liste des partants dans le cas où un vol de rapatriement pourrait être prochainement organisé.

-L’un des participants, Christian, aidé de Didier, parvient à trouver une solution de rapatriement de nos véhicules par conteneur depuis Nouakchott.

Suite à ces éléments, 9 véhicules décident de saisir ces opportunités et de rallier Nouakchott.

4 autres décident de rester à Atar dans la maison d’hôte du guide, Sidi. Didier, qui assure l’encadrement du groupe, est donc obligé de rester avec eux.

Sidi, bien aidé par l’ambassade, s’active pour obtenir les autorisations nécessaires auprès des autorités tant locales que nationales.

Didier s’occupe de réserver les billets d’avion par téléphone et de les payer en donnant les n° complet de cartes bleues de chacun !

Didier et Christian finalisent les conditions de retour en conteneur auprès des responsables de CMA-CGM.

Service de thé à domicile

 

Le 02 Avril

Nous partons en convoi pour Atar en passant la magnifique passe d’Amogjar.

Départ, enfin !

La passe d’Amodjar

Puis d’Atar, après un rapide au revoir aux équipages des 5 véhicules ayant décidé de ne pas rentrer, nous prenons le goudron pour rejoindre Nouakchott, distante de 500 km.

Nous roulons vite pour y arriver avant le couvre-feu fixé à 18H malgré les arrêts aux différents barrages de police chargés de faire respecter l’interdiction de circuler.

A l’entrée de Nouakchott, une maison ensablée et un (long) barrage de police, tout un programme !

Enfin vers 17h30 nous arrivons à notre lieu de confinement trouvé par Sidi : le parking clos et désert d’un restaurant de plage  qui pourra nous faire à manger sur commande malgré l’obligation de fermeture de tous les restaurants de la ville.

le confinement de la plage

Nous resterons en ce lieu  jusqu’au Dimanche 5 avril, date où nous laisseront nos véhicules chez le transitaire.

Les journées passent lentement mais gentiment : il fait beau malgré le vent fort et les baignades au milieu de grosses vagues sont agréables. Au loin les barques de pêcheurs vont et viennent et le restaurant nous sert d’excellents poissons très bien cuisinés par le chef français.

 

Le 03 Avril

Départ en convoi pour aller aux bureaux de CGA-CGM enregistrer les véhicules et signer les papiers nécessaires.

Puis passage chez Air-France récupérer les billets.

 

Le 04 Avril

Farniente à la plage

Alain notre doc et Marie, championne de scrabble

 

Le 05 Avril

Départ en convoi pour amener nos véhicules dans l’enclos sous douane de CMA-CGM, puis on prend un bus affrété par Sidi pour rejoindre l’auberge qui nous abritera pour la nuit.

Malgré l’interdit, la patronne de l’auberge nous offrira pour le dîner un excellent cabri rôti farci au riz safrané .

 

Le 06 Avril

Départ en bus dès la fin du couvre-feu (8 h) pour rejoindre l’aéroport où nous arrivons à 8 h 30.

1h30 de formalité puis  3 h d’attente, masque sur le nez et la bouche, et nous décollons vers 13 h.

L’avion avec un équipage de volontaires vient de Dakar où il a été récupérer d’autres rapatriés.

On n’enlève le masque qu’une fois confinés à nos place longtemps après le décollage.

Arrivée à Roissy vers 20 h.

Roissy est étrange : aucun mouvement d’avion ni de véhicules ni de personnels sur les pistes et à proximité des bâtiments.

Nous remettons nos masques dès les préparatifs d’atterrissage

Longue queue pour le contrôle des passeports car il n’y a que 2 douaniers et les sas automatiques sont fermés.

Puis longue attente pour récupérer les bagages, certainement suite à la pénurie compréhensible de personnels.

Vers 21 h nous récupérons la voiture de location réservée par Caroline, le fille de Jean-Louis.

Nous sommes Cinq à la partager : Alain, le doc du raid et son épouse, Jean-Louis, mon frère, et son épouse et moi-même.

21 h 30, on enlève enfin nos masques et quittons Roissy, toujours aussi désert, direction Avignon.

Boulevard périphérique désert, autoroutes vides à part quelques camions, aucun contrôle et nous arrivons  le lendemain matin vers 5h à Cavaillon où nous déposons Alain et Marie puis à 5 h 30  à Jonquerettes, chez Jean- Louis où je resterai en quarantaine jusqu’à pouvoir rentrer chez moi.

 

Fin et commentaire

Fin de ce raid tronqué, mais néanmoins très intéressant et mouvementé.

 

Un grand merci à l’équipe de Dream Team aventures et en particulier à Didier et à Sidi pour le beau début de parcours et, surtout pour leur gestion de la crise.

Remerciements également pour Christian et pour le consulat de France à Nouakchott pour leur aide efficace pour nous sortir de Mauritanie dans les meilleures conditions.

Une mention particulière pour Alain Attar, notre doc, pour son action et sa sagesse.

J’ai hâte de pouvoir retourner en Mauritanie pour achever ce raid .

 

Pour accéder directement à la galerie de photos de ce raid, cliquez ICI

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