Voyage à l’autre bout du monde pour découvrir la Nouvelle Zélande du 3 Février au 15 Mars 2018
Nous somme 4 : Jean-Louis, mon frère, et son épouse Martine, Patricia et moi.
Nous avons loué 2 camping-cars au départ de Christchurch, la plus grande ville de l’île du Sud avec retour le 2 mars à Auckland, la plus grande ville de l’île du Nord. (La NZ n’est composée que de ces 2 îles)
Le 03 Mars Jean-Louis et Martine rentrerons en France, alors que nous rejoindrons pour 10 jours notre fille Marie qui vit à Wellington, la (petite) capitale de la NZ, au bord du détroit de Cook qui sépare les 2 îles.
Le 06/02
Arrivée à 14 heures à Christchurch, la plus grande ville de l’île du Sud après une longue escale à Dubaï où nous avons passé la nuit.
Location d’une voiture à l’aéroport pour 2 jours car les campings cars ne seront disponibles que le 08 au matin.
Arrivée au motel à l’entrée de la ville vers 16 h. La fatigue du voyage nous « tombe » dessus suite au décalage horaire avec la France qui est de 13 heures !
Sieste immédiate jusqu’au soir.
Le soir Dîner dans un resto/ grill non loin du centre-ville : excellente viande cuite sur une pierre, arrosée de bonne bière locale.
Dès le premier jour, nous sommes frappés par la gentillesse et le calme de tous les gens à qui nous avons affaire : cela augure bien pour notre voyage.
Le 07/02
Nous partons visiter la ville de Christchurch qui est en plein travaux. En effet un violent tremblement de terre a partiellement détruit la ville en 2011.
Aujourd’hui le centre-ville est un patchwork de beaux bâtiments tout neufs et de qualité, d’anciens bâtiments récents ayant tenu le choc mais pas très beaux, de vielles construction de style victorien amoureusement préservés, et de terrains vagues convertis en parkings en attendant une future reconstruction.
Au milieu de cet ensemble circulent d’anciens tramways des années 30 , un peu comme à San Francisco.
Le tout est assez étrange mais très attachant, surtout si l’on considère la somme considérable de travail effectué en 7 ans pour redonner vie à cette ville.
Nous avons aussi pu visiter une « cathédrale provisoire » dont la charpente est faite de tubes de carton conçue par un célèbre architecte japonais, Shigeru Ban, qui s’est spécialisé dans les bâtiments et objets à base de carton, si possible, recyclé. C’est lui qui a, par ailleurs, réalisé le musée annexe du centre » Pompidou » à Metz.
Pour arriver au centre-ville, nous traversons à pied, un immense parc où se mêlent : un golf non clôturé, un jardin botanique aux très nombreuses essences, une roseraie et un arboretum avec d’énormes et magnifiques sujets.
Des écriteaux nous invitent à rester vigilants vis-à-vis des balles de golf qui pourraient nous atteindre !
L’après-midi, nous reprenons la voiture pour visiter la presqu’île de Banks avec, au bout, le petit village d’Akaora, dit « le village français. C’est là qu’a débarqué, avant les anglais, un groupe de français pour acheter le fjord aux tribus Maoris locales. Mais le temps de retourner en Europe réunir des colons, les anglais avaient, eux, racheté aux tribus la totalité des îles du Sud et du Nord.
Magnanimes les anglais autorisèrent les français à s’établir là ( mais uniquement là !) sous leur domination. Il en reste un charmant petit village au bord du fjord qui débouche sur la pleine mer, avec des noms de rues et de bâtiments en français.
Le 08/02
Levés de bon matin, nous sommes d’attaque pour une ½ journée de corvées diverses :
-rendre la voiture de location
-prendre les 2 campings cars en signant tous les papiers et en contrôlant tous les équipements
-écouter, distraitement, une formation au maniement de ceux-ci et à la conduite en NZ
-faire les courses au supermarché
Tout se passe bien avec des interlocuteurs très gentils et très professionnels
Bref à midi nous sommes enfin parés et prenons la route direction le sud de l’Ile du sud par la Nationale 1.
Au bout de 150 km nous obliquons plein Ouest vers les montagnes. Il fait très beau et la campagne est belle.
Nous nous arrêtons au lac Tekapi qui passe pour l’un des plus beaux de l’île : eaux turquoises avec le Mont Cook en toile de fond : effectivement magnifique.
Vers 17 h et 50 km plus loin, nous nous arrêtons pour bivouaquer en pleine nature au bord du lac Pukaki, sosie du précédent.
Il fait encore 25°C et grand soleil : sitôt le camp établi, je me trempe (vite fait !) dans le lac : froid mais bien agréable quand même.
Dîner dehors, face au lac puis dodo pour notre première nuit dans nos fourgons tout neufs.
Le 09/02
Direction Sud Est pour rejoindre la côte de l’océan Pacifique distante de 200 km environ. Nous suivons une plaine assez large, parfaitement plate entre deux petites chaines de montagnes.
Les bosquets de grands arbres alternent avec de vastes prairies. Nous nous arrêtons à un petit site de gravures anciennes mais de peu d’intérêt : non figuratives, à moitié effacées et remaniées au début du siècle. Martine, dont c’est la passion, est un peu déçue.
Arrivés sur la côte nous allons voir la plage de Moeraki connue pour ses « Boulders » : des rochers parfaitement ronds de 1 m de diamètre environ, battus par la mer au ras de la plage. C’est l’un des paysages emblématique de l’île du Sud.
Puis nous nous arrêtons à Dunedin, la « grande ville « du Sud de l’île. Son nom signifie la nouvelle Edimbourg car elle a été créée par des colons écossais débarqués en 1848. Visite du musée de la ville, très intéressant car il retrace l’histoire des colons et de la région depuis l’origine avec de vieilles photos, des chariots et calèches, des robes, des instruments d’époque, et la reconstitution des cales des bateaux amenant les colons.
A côté du musée, la gare, toujours en fonction, est entièrement d’époque victorienne avec ses vitraux et ses carreaux de faïence décorés.
Nous bivouaquons dans un camping au bord de la mer à Taieri, 50 km au sud de Dunedin.
Le 10/02
Nous prenons la route pour rejoindre la ville de Te Anau au Sud-Ouest de l’île.
C’est à partir de là que nous irons faire deux petites croisières les 2 prochains jours.
Te Anau est une bourgade au bord d’un lac au pied de la chaîne de hautes montagnes qui s’étend du Sud au Nord de l’île tout le long de la côte Ouest.
Après 250 km de très bonnes routes quasi désertes qui serpentent dans une longue plaine légèrement vallonnée, nous arrivons à midi au camp au bord du lac.
L’après-midi sera consacrée à la sieste, la lessive et surtout la rédaction puis l’envoi du journal aux amis qui sont sans nouvelles depuis notre départ faute de temps (hé oui !) et de liaison internet viable (comme souvent !).
Le 11/02/18
La région de Te Anau est la plus arrosée de Nouvelle Zélande : 8 m de précipitations par an !
Pas étonnant qu’il pleuve une bonne partie de cette nouvelle journée.
De Te Anau nous partons pour la journée faire une croisière sur le Milford Sound, c’est-à-dire le fjord de Milford.
Nous y accédons par une petite route en cul de sac qui suit une vallée encaissée sur 120 km.
Dans cette vallée, tantôt très étroite, tantôt plus large coule la rivière qui alimente le fjord.
Cette rivière, gonflée de nombreux torrents qui dévalent des montagnes, s’évase en plusieurs endroits, pour former des lacs d’un vert émeraude profond.
Ailleurs ce sont des forêts primaires avec de grandes fougères et des arbres dégoulinants de mousse.
Arrivés à Milford nous prenons un bateau qui va nous faire parcourir le fjord jusqu’à son embouchure.
Malgré la pluie, le paysage est magnifique : hautes cascades qui tombent directement dans le fjord, végétation luxuriante, sommets encore enneigés, nuages qui s’accrochent à la montagne, etc…
Après 2 heures de navigation nous reprenons nos véhicules pour rentrer, par la même route, au camping de Te Anau. Au passage, la pluie cesse et un beau soleil nous fait voir différemment les paysages traversés à l’aller, mais toujours aussi grandioses.
Le 12/02/18
Nous partons de Te Anau en bateau pour visiter une grotte « aux verts luisants »
Il fait très beau et la traversée du lac est magnifique. C’est l’un des plus grands lacs de NZ avec 60 km de long et 400 m de profondeur.
Nous abordons de l’autre côté et suivons un petit chemin tracé dans la forêt primaire pour entrer dans une grotte étroite. A l’intérieur nous suivons des passerelles qui surplombent un torrent impétueux et très bruyant dans ce lieu confiné. Après 300 m de progression, nous montons dans une petite barque qui, accrochée à un câble, nous promène sur un petit lac dans le noir le plus complet. Et là, nous admirons, partout au plafond de la grotte, un semi de petites lumières comme une voûte étoilée : saisissant et magnifique. Malheureusement les photos sont interdites sur l’ensemble du site !
Ces lumières sont les fameux vers luisants qui, collés au plafond essayent, par le bout lumineux de leur queue, d’attirer des insectes pour les manger. Ceux-ci se prennent dans des filets de bave que le vers génère et fait couler depuis le plafond où ils sont solidement « collés ». Le vers descend alors le long de son filet de bave pour injecter un poison à sa proie. Ce poison, d’abord tue la proie, puis en une à deux semaines, la dilue de l’intérieur pour que le vers puisse ensuite la « boire » pour se nourrir : franchement dégueulasse et loin de la poésie de la voûte étoilée ! Parfois il vaudrait peut-être mieux se passer des explications scientifiques accompagnant la visite…..
De retour à Te Anau vers midi, nous prenons la route en direction de Queenstown, petite ville au centre de la moitié Sud de l’île. La route est belle et suit le bord de plusieurs lacs de montagne aux rives souvent abruptes.
Malheureusement Queenstown, au bord du lac Wakatipu, est une ville très encombrée avec des rues étroites et pas moyen de garer nos encombrants engins. Tant pis pour la visite du jardin botanique et zoologique.
Après moult manœuvres, nous repartons vers la ville voisine d’Arrowtown : c’est un ancien bourg de chercheurs d’or qui a conservé une majorité des bâtiments de cette époque. Nous nous garons au camping situé au milieu du bourg et partons à pieds à sa découverte. Il fait 23°c sous un ciel couvert.
Toute la rue principale est bordée de maisons « d’époque » comme au far West américain : murs en planches à clins ou/et en pierres apparentes, toits en tôle ondulée, galeries en bois couvrant les trottoirs, cheminées en pierre en saillie sur les murs de pignon etc…
La petit musée de la ville est très instructif sur le vie à l’époque des chercheurs d’or avec des nombreux objets, des photos et la reconstitution d’intérieurs : salle de classe, atelier de boulanger, forge de maréchal ferrant, banque, etc..
Le soir excellent dîner en terrasse d’une vieille maison du centre -ville.
Le 13/02/18
Direction nord pour rejoindre la côte Ouest de l’île en traversant les montagnes : belle route sinuant dans des vallées encaissées et longeant de nombreux lacs d’un bleu profond, tel le lac Wanaka
A un moment nous traversons quelques vignobles vers Cromwell et nous arrêtons pour une dégustation. Nous repartons (très) rapidement au vu des prix pratiqués :Aucune bouteille à moins de 60 $ (soit 40 € !).
A côté de Wanaka, nous visitons un vaste musée avec des tas de voitures, de camions, d’engins militaires et d’avions entassés dans de grands hangars. Il y a même un Mig 21 russe et une voiture de pompier Renault de 1920 dont on se demande comment ils sont arrivés là !
En fin d’après-midi nous nous arrêtons non loin de la mer de Tasmane, dans un camping en bord de route. En effet malgré nos recherches, nous n’avons trouvé aucun camping en bord de mer à moins de 50 km !
Le 14/02/18
Nous poursuivons notre remontée vers le Nord en suivant la côte de la mer de Tasmane.
C’est un littoral très sauvage avec quelques plages étroites jonchées de tronc d’arbres rejetés par la mer. Souvent ces troncs sont très éloignés de la grève ce qui témoigne de la violence des tempêtes de cette mer australe.
Le route, très sinueuse, tantôt suit le littoral, tantôt rentre à l’intérieur des terres lorsque la côte se fait abrupte.
C’est l’occasion, à deux reprises, d’approcher de glaciers qui descendent des montagnes en direction de la mer.
Nous ne verrons pratiquement rien du premier, Fox Glacier, car après 5km de marche, nous avons trouvé le chemin coupé par un éboulement.
Heureusement nous avons pu voir le deuxième, Frantz Joseph Glacier, dont la langue descend jusqu’aux environs de 500 m d’altitude alors qu’il fait autour de 20°c. Le haut du glacier, aux environs de 2000 m, était tout juste visible dans une tache de ciel bleu environné de nuages.
Ce soir campement sommaire au bord d’un petit lac, non loin de la route, vers Watharoa.
Le 15/02/18
Nous poursuivons notre route Nord en suivant la côte. Le paysage est le même que la veille : de rares plages étroites, alternant avec de grasses prairies et des forêts luxuriantes, le tout coincé entre la mer de Tasmane et de hautes montagnes coiffées de nuages cotonneux.
Nous nous arrêtons en début d’après-midi pour visiter une ville de chercheurs d’or, Shantytown, non loin de Greymouth. La ville est entièrement reconstituée avec sa poste, son école, son saloon, sa prison. De là non prenons un ancien train à vapeur pour aller voir une scierie dont l’approvisionnement en énormes troncs était assuré par la voie ferrée depuis les forêts environnantes.
Quel plaisir de retrouver pour quelques minutes, le souffle et l’odeur d’une vraie machine à vapeur, qui bringuebale dans un tintamarre aujourd’hui oublié.
De retour vers la ville nous traversons un camp de chercheur d’or dans lequel un car entier de chinois s’initie à la battée.
Plus loin est reconstitué un camp de travailleurs chinois (!) qui n’étaient autorisés à chercher de l’or que dans les déblais déjà triés des européens ! Leurs cabanes sont encore plus sommaires que celles des blancs !
En fin d’après-midi, nous arrivons à Punakiki, au bord de la mer, célèbre pour ses Pancakes Rocks.
Ce sont des roches striées, très découpées, émergeant de la mer et qui font penser à des « piles de crêpes » d’où leur nom.
La visite par un sentier côtier bien tracé sera pour demain.
Le 16/02/18
Effectivement la vision des Pancakes Rocks depuis le sentier aménagé à cet effet est impressionnante : les rochers, très déchiquetés, se dressent au milieu des flots qui jaillissent à leur pieds et le soleil levant souligne les strates serrées qui les strient.
Comme souvent en Nouvelle Zélande la visite est gratuite malgré un aménagement très conséquent et, comme toujours, le parking, pourtant lui aussi bien aménagé, est, également, gratuit. Merci à la « DOC » ( Départment Of Conservation ) qui a la charge de gérer et préserver de nombreux sites partout dans le pays.
Nous continuons de suivre la côte pour aller voir une colonie de phoques à côté du Cap Foulwind.
Heureusement, aujourd’hui il fait beau, et malgré le nom du cap, il y a peu de vent. En fait de colonie, nous n’apercevons que quelques phoques sur un rocher en bord de mer, mais la cadre est, là aussi, splendide.
Puis la route quitte la côte pour rejoindre Nelson et Picton les deux villes du Nord de l’île du Sud !
Nous nous arrêtons pour camper dans une jolie petite ville, Riccarton, à 120 km de Nelson, dans un agréable camping à l’ombre de grands peupliers.
En soirée nous entendons un grand bruit qui va en se rapprochant : c’est le propriétaire du camping qui arrive par la route juché sur un ancien tracteur à vapeur.
Il vient de finir de le remettre en état et la machine est comme neuve avec sa peinture vert bronze décorée de filets jaunes et rouges. Il rentre dans son camping pour en faire le tour à la satisfaction des clients présents et s’en retourne par la route. C’est la première fois que je vois une telle machine, qui doit dater des années 1850, fonctionner réellement ! Impressionnant par la taille de l’engin, le bruit et le sentiment de puissance qui s’en dégage lorsqu’il ouvre la vapeur pour prendre de la vitesse. Evidemment la trajectoire et le freinage restent « aléatoires »
Le 17/02/18
Nous poursuivons la petite route qui nous mène vers la côte Nord en traversant les terres.
Collines boisée et larges rivières, un peu comme dans nos Vosges. Il pleut par intermittence et la circulation se fait plus dense car nous sommes Samedi.
Nous arrivons sur la côte dans une très jolie station balnéaire, Kaiteriti.
Il fait de nouveau beau et 25°c : nous nous baignons sitôt arrivés sur la belle plage de sable doré qui nous tend les bras.
Puis nous trouvons un camping en bord de mer où nous passerons le reste de la journée à faire les « lézards ».
Le 18/02/18
Nous suivons la route pour rejoindre Picton où nous devons prendre le bateau demain pour gagner l’île du Nord.
La route suit la côte avec quelques incursions dans l’intérieur des terres.
A un moment, nous apercevons, roulant dans la mer, un tracteur qui tire une remorque pleine de touristes et une deuxième remorque remplie de canoës. Certainement pour les emmener vers le large pour leur éviter de pagayer trop longtemps car c’est marée basse. La classe !
Nous nous arrêtons à Nelson pour visiter un beau musée consacré à la mode et à l’automobile ancienne mais aussi récente puisque on y trouve une Smart et une limousine Maybach de 1999 !
Arrivés à Picton nous visitons un autre musée consacré à l’ « Edwin Fox ».
C’est un trois mats barque construit en teck en 1953 à Calcutta et qui a assuré successivement : le transport du thé entre Londres et la NZ, le transport des émigrants vers la NZ, l’exil des forçats vers l’Australie,le passage des soldats entre l’Europe et la Crimée lors de la guerre avec la Russie, puis l’acheminement de viande et de laitages congelés de la NZ vers Londres. Ayant cessé de naviguer, il a fini dans le port de Picton, d’abord comme entrepôt frigorifique, puis comme ponton de stockage de charbon. Laissé à l’abandon pendant 50 ans, une association a réussi à sauver la coque et à l’entreposer dans une cale sèche construite à cet effet.
On a donc pu voir la totalité de la coque avec ses couples, ses bordés, et son habillage de cuivre, tant depuis l’intérieur que depuis l’extérieur, montrant tout le travail et l’art des charpentiers de marine.
Il a fallu plus de 1000 arbres, du teck, pour construire cette coque d’une centaine de mètres de long avec des sections de bois (les échantillonnages) réellement impressionnantes. Par exemple les couples font 50 x 50 cm au niveau de la quille et sont espacés de 20 cm seulement. Les bordés sont triples sous la flottaison et la partie immergée de la coque est entièrement recouvertes de petites plaques de cuivre pour lutter contre les tarets (Ce sont des vers des mers du Sud qui rongent le bois des coques de bateaux).
Le petit musée qui est à côté montre différents outils, photos et documents d’époque liés au bateau.
Puis nous rejoignons un camping à la sortie de la ville de Picton. Nous n’aurons donc que peu de chemin à faire pour prendre le ferry, demain matin.
Le 19/02/18
Nous prenons le ferry en milieu de matinée par un beau soleil. Comme toujours en NZ, tout est très bien organisé, sans stress ni énervement.
Le navire, d’assez grosse taille, mettra plus d’une heure pour remonter le fjord étroit qui mène à la pleine mer. Les rives en sont très abruptes et sauvages, avec seulement quelques maisons isolées au bord de l’eau et un ferme d’aquaculture.
Au bout de 3 h 30 de navigation nous arrivons à Wellington. Sitôt sortis du bateau, nous sommes « écrasés » par les hauts buildings, très serrés, du centre-ville, heureusement peu étendu.
Nous trouvons un camping au Nord de la ville et nous y installons avant d’aller chez Marie, en taxi.
Marie et Guillaume, son compagnon, vivent et travaillent à Wellington depuis l’été 2017. Ils nous offrent un excellent dîner dans un restaurant du centre- ville avec vue sur la baie illuminée de Wellington. Merci encore à eux deux.
Nous pensions rester toute la journée de demain pour visiter la ville mais cela ne sera pas possible car une grosse tempête tropicale (ouragan légèrement apaisé !) est annoncée pour demain midi.
Tout sera donc fermé et même Weta, la société où Marie et Guillaume travaillent, demande à ses employés de rester chez eux !
Nous partirons donc tôt demain matin pour nous éloigner au plus vite de la ville et d’au moins 150 km.
Le 20/02/18
Nous quittons le camping dès 7 h 45 sous la pluie et le vent. La pluie s’estompe au bout d’une centaine de km et un soleil timide revient au bout de 100 km de plus. Cela nous permet de prendre notre repas de midi dehors malgré le vent assez fort. Hélas, un peu plus loin la pluie revient !
Nous en profitons pour visiter le musée national de l’armée à Waiouru. C’est un musée très bien fait qui relate tous les engagements militaires de l’armée néo zélandaise depuis son origine. Pour chaque campagne, le musée présente des armes , du matériel en tout genre, une reconstitution fidèle d’une scène « en situation » et des journaux et documents d’époque.
Nous reprenons la route, appelée « desert road », en direction du Nord. Celle-ci s’élève graduellement jusqu’aux environs de 1000 m pour longer une zone de volcans….que nous ne verrons pas car nous roulons dans les nuages et la pluie ! Puis nous redescendons sur le grand lac de Taupo où le vent lève de grosses vagues comme en pleine mer.
Nous trouvons un camping dans la petite ville de Taupo avec une petite piscine d’eau chaude géothermique à 35°c : un délice réparateur bienvenu après le froid et la pluie.
Le 21/02/18
Journée de visites autour du lac Taupo :
- Tout d’abord une marche de 50 minutes dans le site de « craters of the Moon » : c’est un ancien (mais très récent à l’échelle géologique) cratère de volcan où de nombreuses fumerolles exhalent des vapeurs chaudes au milieu d’un tapis de végétation très verte.
- Ensuite, un petit détour pour aller voir les chutes de Huka : c’est plutôt un rapide bouillonnant sur la rivière d’un bleu profond qui sort du lac Taupo.
- Croisière sur le lac à bord d’un vieux petit vapeur pour aller voir une sculpture Maori sur une falaise bordant le lac.
- Visite du site géothermique de Wai-o-Tapu avec de nombreuses marmites exhalant des fumerolles soufrées, des lacs de différentes couleurs dont l’un d’un vert acide, et des cascades de silice.
Après une journée bien remplie, nous rejoignons la ville voisine de Rotorua où nous trouvons un camping avec piscine d’eau chaude et des bassins en plein air remplis d’eau thermale à 42°c : délassement garanti.
Le 22/02/18
La majeure partie de la journée est consacrée à la visite d’un village Mahori juste à côté de Rotorua.
C’est un ancien village qui s’est toujours tenu sur un site géothermique, au milieu des lacs d’eau chaude, des marmites de boues. Le site recèle de très nombreuses fumeroles, y compris entre les maisons.
Notre guide nous explique que la communauté habite toujours le village bien qu’il soit désormais ouvert aux touristes. Les Maoris continuent de cuire les aliments en les trempant dans l’eau bouillante des petits cratères et de se baigner 2 fois par jour dans des cuves creusées dans la roche et alimentées en eau chaude par de petites rigoles.
Ensuite nous assistons à un spectacle folklorique donné par l’une des familles du village : danses et chants, tantôt poétiques tantôt violents tel le fameux Haka : réellement impressionnant surtout à un ou deux mètres devant vous, « éructé » par de solides gaillards !
Un peu au-dessus du village se trouvent les deux plus grands geysers de NZ, mais, lors de notre visite, ils ressemblaient plus à de très grosses fumerolles.
Déjeuner sur place, dans le village, avec des plats Maoris : tourte de viande et légumes cuits dans l’eau des cratères.
Puis retour au camping de Rotorua pour un bain très chaud…sous la pluie !
Le 23/02/18
Nous quittons Rotorua pour rejoindre, direction Nord-Est, la côte de l’Océan Pacifique à Tauranga.
La circulation se fait plus dense à mesure que l’on s’approche de cette ville. On a même droit à 30 km de route à péage ! Nous ne nous y arrêtons pas et filons vers le Nord, direction la presqu’il de Coromandel, réputée sauvage et très belle.
En chemin, nous nous arrêtons à Waihi pour visiter une mine d’or encore en exploitation.
Nous en faisons le tour dans un minibus sous contrôle permanent. Cette mine serait l’une des plus profitables du monde ( !). Son exploitation a démarré de manière classique, par des galeries en 1878 pour s’arrêter, une première fois, en 1952.
Nous voyons d’abord un immense cratère qui est le résultat de l’exploitation à ciel ouvert, démarrée, elle, en 1987 et qui a cessée en 2006 suite à un éboulement, parfaitement visible sur la photo ci dessous.
L’exploitation s’est, ensuite poursuivie de manière plus classique par galeries souterraines. L’entrée dans le rocher que l’on voit sur la photo ci-après dessert 175 km de galeries réparties sur 15 niveaux dont les extraits arrivent directement à l’usine de traitement visible au premier plan.
Tout le périmètre autour de nous est fait de collines artificielles crées à partir des déblais et recouvertes de terre végétale pour être replantées d’herbes grasse.
La visite est très bien commentée : on nous montre des échantillons de roches, d’argent et d’or, on nous explique le traitement pour récupérer l’or etc…Par contre nous ne pourrons pénétrer dans les galeries.
Dans l’après-midi nous nous arrêtons sur la côte de la péninsule de Commandel à 800 m de la mer, non loin de Tairua. C’est un parking pour camping-cars dans un coin très paisible au bord d’une lagune.
Un petit chemin, entre les pins nous conduit à notre premier bain dans l’Océan Pacifique. La plage, quasi déserte, s’étend à l’infini, et la mer, ourlée de grosses vagues est ponctuée d’iles bien visibles au loin.
Le 24/02/18
Nous continuons de suivre la côte Est de la péninsule de Coromandel pour arriver à la plage de Hahei, dite « Hot Water Beach ». Cette plage est très célèbre en NZ pour sa source chaude qui suinte sous le sable avant de rejoindre l’Océan. C’est là, sur un rectangle de 50 m de long par 10 m de large que les gens viennent creuser des trous, les uns à côté des autres, pour créer des bassins d’eau (très) chaude où ils se prélassent en famille. Vu de loin, cette masse de gens agglutinés sur une immense plage déserte et creusant frénétiquement des trous sur une aussi petite surface est assez surprenant !
Puis nous irons sur une plage voisine, Whenuakité, pour aller voir, en bateau taxi, Cathedral Cove.
Cathedral Cove est l’un des symboles touristiques de la NZ, visible sur tous les dépliants.
C’est une petite plage de sable blanc, uniquement accessible par la mer, séparée en deux par une grande arche de pierre avec des rochers très clairs émergeant non loin de la plage : endroit effectivement, paradisiaque
L’eau y est limpide, pas froide et avec très peu de vagues : le bain fut délicieux.
En fin de journée nous trouvons un beau camping près de la ville de Coromandel, au fond d’une baie ouverte sur l’Océan. Pour la première fois depuis notre passage à Wellington, il a fait grand beau toute la journée avec 23/25°c, sans le passage de gros nuages accompagnés d’averses des autres jours.
Le 25/02/18
Journée de transition avec 300 km de route pour traverser Auckland et sa région.
Heureusement nous la commençons par une splendide ballade en train à voie étroite juste à côté de Commorandel. C’est le « chemin de fer de Driving Creek ». Il a été construit par un potier pour relier un village de potier qu’il souhaitait installer dans les montagnes; aux fours installés , eux, dans la vallée. C’est l’œuvre de sa vie à laquelle il a consacré plus de 40 ans. En effet, le premier tronçon réalisé, il y a eu tellement de demandes des « touristes » pour la ballade en train qu’il n’a cessé de rallonger la ligne, année après année. Celle-ci passe au milieu de montagnes très escarpées, avec des tunnels, des ponts, parfois sur 2 niveaux, des aiguillages pour monter en zig-zag, le tout au milieu d’une forêt très dense. Les paysages aperçus entre les arbres sont magnifiques. Le train est très étroit et passe au ras des parois : interdiction de se pencher ou même de sortir la main pour un photo !
Comme il se doit pour un potier, de nombreuses poteries et céramiques décorent la voie et les murs de soutènement réalisés en briques fabriquées et cuites sur place.
Le train est composé de 3 voitures genre tramway, très étroites dont deux sont motrices avec un moteur diesel installé au dessus d’un des bogies.
La masse de travail pour réaliser cette ligne de 3 km, en grande partie à la main, est absolument colossale.
De là nous avons pris la route pour traverser Auckland, au milieu d’une circulation très dense dans et autour de la ville alors que nous sommes Dimanche en milieu de journée.
Le soir, joli camping au bord de la mer dans la baie de Whangarei avec un bon bain de mer pour oublier les embouteillages.
Le 26/02/18
Nous continuons vers le Nord en longeant la côte de l’océan Pacifique pour arriver dans la « Bay of Island ».
C’est une immense baie très découpée avec, comme son nom l’indique, de nombreuses îles.
Nous arrivons à Russell, l’une des deux « villes » de la baie. C’est un petit bourg sur un isthme étroit avec d’un côté le port et les quelques commerces et restaurants et, de l’autre, la plage.
Les maisons sont en planches, bien peintes dans les tons clairs et toutes pimpantes avec de larges galeries pour s’abriter de la pluie et du soleil. Encore un endroit enchanteur !
Nous trouvons un camping à côté du centre-ville. Au programme : ballade à pieds, déjeuner de fruits de mer sur le port, sieste et bain de mer.
Le 27/02/18
Nous quittons Russel vers l’Ouest pour rejoindre la côte de la mer Tasmane que nous suivrons plein Sud pour rejoindre Auckland. Pour ce faire nous prenons un petit bac pour traverser La Bay of Islands.
Notre arrivée sur la côte Ouest se fait le long d’une jolie passe bordée de hautes dunes.
En effet toute la côte Ouest de l’île du Nord, depuis le cap Reinga, tout au Nord, jusqu’à la baie d’Auckland est bordée de telles dunes.
En descendant vers le Sud, nous traversons une grande forêt de kauris, arbre emblématique et endémique de la NZ. Nous y voyons le plus vieux et le plus grand arbre de la NZ : un kauri de 1500 ans, 50 mètres de haut dont au moins 30 d’un tronc droit de 4 m de diamètre : très impressionnant. Par contre pas question d’accéder aux pieds du géant car il est très vulnérable à un champignon qui pourrait être amené par les chaussures des touristes. C’est pourquoi les visiteurs sont canalisés depuis la route sur des passerelles en bois légèrement surélevée, avec à l’entrée, désinfection et brossage des semelles obligatoires.
Au sortir de cette vaste forêt primaire, la route sinue entre des collines et vallons d’un vert tendre avec de nombreux bosquets de conifères. Puis nous piquons vers la Mer, à hauteur de la ville de Dargaville, pour rejoindre Baylis Beach où nous passerons la nuit dans un petit camping familial adossé à la dune. Nous descendons à la plage pour un bain de mer rapide. Celle-ci est accessible par une route étroite traversant la dune, et bordé de maisons multicolores. Un panneau indique que la plage est accessible aux 4×4 sur 107 km !!!
Le 28/02/18
Nous continuons de nous rapprocher d’Auckland par la côte Ouest. Celle-ci est extrêmement découpée par de nombreux fjords entourés de collines verdoyantes qui tombent directement dans la mer.
Malheureusement le temps est gris avec quelques averses.
A midi nous déjeunons dans un petit bar en bord de mer, loin de tout à Shelly Beach.
Puis nous rejoignons un camping à Parakai. Celui-ci est accolé à un centre thermal avec piscine d’eau chaude extérieure à 30°c et intérieure à 39°c, toboggans géants alimentés en eau chaude, spas etc…
Martine et moi en profitons largement pendant que Pat et JL font la sieste.
Le 01/03/18
La matinée est consacrée au rangement des affaires et des camping-cars, puis nous rejoignons Auckland distant d’une soixantaine de km pour les restituer au loueur, non loin de l’aéroport.
Les formalités sont vite expédiées auprès de personnels souriants et très professionnels.
Un taxi nous amène à l’appartement loué par Martine pour 2 jours, non loin du centre-ville.
En fin d’après-midi, nous nous promenons dans un grand parc voisin de notre logement : Arbres magnifiques, anciennes maisons des premiers colons, école de cricket avec troupeau de vaches en arrière-plan et ceci, au milieu de la ville !
Dîner dans un restaurant Mongol !
Le 02/03/18
Nous commençons la visite de la ville par un long tour en bus à 2 étages pour touristes.
C’est une ville étendue au tissu urbain très lâche avec de nombreux parcs et espaces non construits. Sauf en plein centre, les bâtiments sont peu élevés et la maison individuelle est omniprésente. La ville s’étend sur une multitude de presqu’îles sur les 11 km qui séparent l’Océan Pacifique de la mer de Tasmane. De larges avenues descendent vers les différents bras de mer qui entourent les quartiers.
Le centre, peu étendu, comprend de nombreuses tours regroupées autour de la Sky Tower, symbole acéré de la ville.
Puis nous visitons le musée de la ville qui comprend un étage entier consacré à l’art des Maoris et des tribus océaniques.
Certaines sculpture sont surprenantes de modernité telle celle ci-dessous :
Un autre étage est consacré aux guerres auxquelles la NZ a participé, bien souvent malgré elle. A cet étage sont présentés deux chasseurs de la deuxième guerre mondiale : un Spitfire et un Zero japonais.
A un autre étage, sont présentés la faune et l’environnement : on y apprend que la ville est construite parmi 48 volcans éteints, ce qui n’empêche pas la municipalité d’avoir prévu les plans d’évacuation ad hoc en cas d’erruption !
C’est vraiment un très beau et grand musée sur une verte colline qui domine le centre-ville.
Puis nous allons faire un tour au Zoo pour voir des kiwis (les animaux, pas les habitants du pays !). Ce sont de petits animaux très craintifs, uniquement visibles dans une semi-obscurité.
A midi, déjeuner dans un resto thaïlandais, le soir c’est turque avec danse du ventre car le restaurant japonais était complet : Auckland est une ville très cosmopolite.
Le 03/03/18
Alors que JL et Martine s’apprêtent à rentrer en France, nous prenons un avion des lignes intérieures pour rejoindre Marie, notre fille, à Wellington où elle vit et travaille depuis l’été 2017 avec son compagnon, Guillaume.
Nous sommes attendus à l’aéroport comme des VIP.
Déjeuner sur une terrasse au bord de mer, puis plage et bain de mer à 5 minutes à peine de la jolie maison que Marie et Guillaume ont réussi à louer à Wellington, sur l’une des collines qui composent la ville.
Le soir BBQ sur la terrasse.
Marie et Guillaume sont enchantés de leur nouvelle vie en NZ : la beauté des paysages, la gentillesse des gens, la qualité des relations au et hors travail, les ont définitivement séduits. Ils pensent sérieusement s’établir ici, mais restent dans l’attente du renouvellement de leur contrat de travail (et donc de leur visa !) chez Weta .
Weta est la plus connues des sociétés qui créent les effets spéciaux des grands films d’aujourd’hui. A leur actif : Avatar, les 3 Seigneurs des anneaux, Valerian, Les Gardiens de la Galaxie etc…
C’est aussi le plus gros employeur de la ville ( 1500 p. env.) qui donne droit à des réductions dans certains bar, restos, boutiques etc…
Le 04/03/18
Nous descendons au centre-ville pour emprunter le « câble car », comme à San-Francisco, qui nous élève pour rejoindre le jardin botanique qui domine la ville basse.
De là nous allons visiter Zealandia, un parc ornithologique organisé autour d’un petit lac fermé par un barrage et qui servait de réserve d’eau pour la ville dans les années 1930. C’est un endroit sauvage et préservé, blottis entre des collines, au plein milieu de la cité.
A midi déjeuner sur les docs de l’ancien port, réaménagés en site touristique, un peu comme Waterfront à Capetown.
Le 05/03/18
Aujourd’hui, balade en catamaran à voiles dans la baie de Wellington offerte par Marie et Guillaume pour mon anniversaire qui est le…..05 Juillet !
La ville est très belle vue depuis la baie.
Ce soir dîner au champagne car Blade Runner, le dernier film auquel Marie a (largement) participé à Montréal a gagné l’Oscar des meilleurs effets spéciaux, ce qui est justement l’objet de son travail.
Le 06/03/18
Repos à la maison pendant que Marie et Guillaume vaquent à leurs occupations.
Le 07/03/18
Visite du très connu musée Te Papa de Wellington. C’est un imposant bâtiment implanté à l’extrémité du port. On y a vu de l’art Maori et une intéressante expo sur la bataille de Gallipoli en Turquie. Par contre, l’étage consacré à l’art moderne était fermé.
Cette bataille, déjà évoquée dans plusieurs musée que nous avons visité est très importante pour le pays car considérée comme un acte fondateur de la NZ. En effet c’est à cette occasion que pour la première fois, blancs et maoris ont combattus ensemble et c’est la première fois que la NZ est intervenue en tant que nation à la demande de la couronne britannique.
L’exposition est remarquablement organisée autour de plateaux mettant en scène des soldats de l’époque à l’échelle 2,4 ! Soit 2,4 fois la taille humaine. Ils sont remarquables de vérité malgré leur taille imposante. Tout y est : détails d’équipements, gouttes de sueur, mouches, griffures et salissures etc…L’ensemble a été réalisé par la société d’effets spéciaux, Weta, où travaillent Guillaume et Marie.
Le 08/03/18
Visite des ateliers de Weta où l’on fabrique les costumes, les décors, les armes et les monstres qui servent aux effets spéciaux.
On a notamment vu un opérateur dont le travail est de créer des côtes de maille, anneau par anneau !
Visite très intéressante qui permet de voir de près la créativité et la qualité de leur travail, mais aussi les techniques et artifices utilisés.
Malheureusement, à quelques exceptions près, les photos nous sont interdites.
Le 09/03/18
Visite du musée de Wellington installé dans un ancien entrepôt à grains sur le port non loin du Te Papa. Ce musée est plutôt consacré à la marine et à l’évolution de la ville depuis l’arrivée des premiers européens. Une salle avec un film très émouvant est consacrée au naufrage du Wahiné dans la baie en 1968.
C’est un ferry qui faisait la liaison avec l’île du Sud avec plus de 700 personnes à bord. Il a été poussé sur les rochers qui bordent le chenal d’accès par des vents de plus de 100 nœuds (180 km/h) et à fait naufrage à 200 ou 300 m de la côte sous les yeux (et les caméras) des gens qui ne pouvaient pas aller secourir les passagers vu la mer déchainée par la tempête.
Malgré tout seuls 51 passagers et membres de l’équipage périrent. Ce fût un drame national qui, comme la bataille de Gallipoli, contribua à souder la population de ce jeune pays.
Le musée montre aussi des œuvres Maoris.
En revenant, nous passons par Cuba Street, l’une des plus anciennes rues de la ville et qui a conservé une majorité de ses anciens bâtiments des années 1900. C’ est une rue en pente qui débouche sur le port et qui passe pour la plus « branchée » de Wellington.
Aujourd’hui, c’est le jour des artistes de rue : chacun peut utiliser à sa guise, l’un des emplacements de parking de la rue pour y installer une œuvre de son choix : sculpture, chant, comptes, tableau à la craie sur le sol, etc… Et les passants votent pour élire l’œuvre qu’ils ont préféré.
Pour nous c’est celle d’une vieille dame qui a mis au moins 2 heures pour aligner plus de mille voitures miniatures pour recouvrir l’ensemble de la place de parking afin de protester contre la pollution.
Le 10/03/18
Nous montons sur l’une des collines qui bordent la baie et la ville de Wellington pour voir le mausolée de William Ferguson Massey, premier ministre de la NZ, décédé en 1925.
Depuis cet ostentatoire monument en marbre blanc (de NZ !) on a une vue magnifique sur Wellington et sa baie où de nombreux voiliers profitent du week-end pour régater.
Le 11/03/18
Dernier jour avant de repartir demain pour la France.
Après un petit tour à la plage pour profiter du beau temps revenu et admirer les surfeurs, retour au calme à la maison et préparation des bagages.
Nous retiendrons de ce merveilleux pays la gentillesse des gens, cools mais professionnels et toujours à l’écoute, la grande variété des paysages et de la flore, et la simplicité érigée en principe fondateur de la société.
Bravo les Kiwis, surtout ne changez rien !
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1 Comment
Continuer à nous faire rêver
Bisous la Fried et JP